XALIMANEWS-Après le tirage au sort de la 24ème edition de la CAN Dames, effectué à Yaoundé le jeudi 1er avril, l’arrière des Lionnes, Doungou Camara, s’est prêtée à nos questions, dans un entretien accordé au desk Sport de Xalima.
L’arrière des Lionnes du Handball, Doungou Camara, fait actuellement les beaux jours du Fleury Loiret Handball, en compagnie de 4 autres pensionnaires de la Tanière, Justicia Toubissa (gardienne de but), (Raïssa Dapina, aillière droite), Amina Sankharé (demi-centre) et Laura Kamdop (Pivot). Actuellement en Play-downs, le Fleury Loiret Handball, a été défait ce samedi par la formation du Plan de Cuques (24-23), mais conserve toujours la première place des Play-downs. Trois jours avant ce déplacement perdu, la bondissante arrière des Lionnes s’est confiée à la Rédaction, dans un entretien publié ci dessous.
Bonjour Doungou, le tirage au sort vient d’être ce effectué ce jeudi Yaoundé. Le Sénégal est logé dans la poule A, en compagnie de la Tunisie, de la Guinée Conakry et du Madagascar. Quelles sont vos impressions par rapport à ce tirage ?
Oui, en effet, nous avons suivi en direct le tirage au sort de la CAN à Yaoundé, et nous nous retrouvons, encore une fois, dans la poule de la Tunisie comme à la CAN passée, en 2018 à Brazzaville. C’est une poule qui sait jouer au handball, ça c’est une certitude, après nous ne connaissons pas Madagascar qui sera la surprise du groupe. Pour ce qui est de la Guinée, elle s’est énormément renforcée, et la Tunisie reste une très bonne nation qui joue bien au handball
Avez vous déjà evoqué le tirage avec tes amies de la sélection. Si oui, qu’est ce qu’elles en pensent ?
Oui effectivement nous avons échangé sur le tirage au sort, et nous sommes contentes de jouer contre des équipes que nous connaissons déjà.
Vous êtes vice-championnes d’Afrique, potentielles adversaires des championnes angolaises, vous serez très attendues durant cette CAN Dames ?
En effet, nous serons très attendues par toutes les équipes, chose qui est normale, mais c’est ce que l’on aime pouvoir se préparer mentalement.
Après une finale avortée durant la CAN (2016) et la finale perdue en 2018, Angola/Sénégal est devenu le classique du handball fe?minin africain, qu’est ce que ça vous fait, à vous les lionnes, d’être sous les feux de la rampe du handball féminin en Afrique ?
C’est une position assez gratifiante, cela veut dire que le travail que nous mettons en œuvre en clubs et durant les périodes de stage avec l’équipe nationale depuis 2015, est efficace, et il faut continuer pour inculquer cette culture à nos prochaines générations, car le handball sénégalais mérite la place qu’elle a aujourd’hui.
Quelles sont les ambitions du Sénégal dans cette prochaine CAN ?
Nos ambitions pour la CAN du mois de juin à Yaoundé, c’est de finir à la première place pour pouvoir passer un palier de plus que les CAN précédentes.
Quelles sont vos favoris pour le sacre final, et dans l’ordre ?
Je ne peux pas me prononcer sur cela car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Alioune Badara Mbadj