Le professeur Arona Ndofféne Diouf suggère la connexion au réseau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour régler définitivement le problème énergétique au Sénégal qui a aussi la possibilité d’explorer d’autres voies comme les énergies renouvelables.
‘’Je ne sais pas pourquoi le Sénégal n’adhérerait pas à ce projet énergétique de la CEDEAO et bénéficier de ses programmes énergétiques comme le Mali, le Bénin, etc. des pays qui ne connaissent pas des délestages aussi longs que ceux vécus ici’’, a dit M. Diouf invité samedi à Saint-Louis par l’Association des étudiants ressortissants de la région de Kolda, pour une conférence.
‘’Notre pays bénéficierait également des projets routiers développés par l’institution interafricaine’’, a dit le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle. Selon lui, un programme au niveau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) serait un palliatif au problème énergétique du pays.
‘’La possibilité de résoudre ce problème récurrent existe même à l’intérieur du pays’’, a dit M. Diouf, affirmant qu’avec les énergies renouvelables, la fourniture en énergie ‘’ne serait plus une équation’’.
‘’Nous disposons d’un potentiel capable d’alimenter le pays et le libérer de ces délestages’’, a-t-il ajouté parlant de la tourbe qui existe en quantité suffisante mais aussi de l’énergie solaire et l’énergie éolienne ‘’autant de pistes à explorer pour régler ce dilemme’’.
Selon lui, si seulement les Etats-Unis avaient 700 heures d’ensoleillement par année, ils auraient opté pour l’énergie solaire là où le Sénégal en possède 3000 heures.
Toutes ces solutions ont été exposées au président Abdoulaye Wade lors d’une visite aux Etats-Unis, a-t-il rappelé.
Par ailleurs, le leader du mouvement Alternative Citoyenne And defar sunu reew (ensemble pour construire notre pays, en wolof) a fait des propositions tendant à construire les routes avec les résidus des phosphates (phosphogypse) en lieu et place du basalte très coûteux et plus exposés aux intempéries.
Pour lui, cela aurait l’avantage de créer des milliers d’emplois pour les populations.
aps