XALIMANEWS- «Le scandale de vente de faux médicaments est une vraie fausse affaire, créée de toute pièce par la direction de la Pharmacie et du médicament», écrit sans ambages le Collectif des avocats de Dr Aliou Ba, qui est en garde à vue à la Sûreté urbaine. Selon eux, l’entreprise Dahaico Sarl «est bien connue des services de la Douane nationale, mais aussi de la direction de la Pharmacie et du médicament». Me Bamba Cissé et Cie expliquent : «Dahaico a connu des difficultés à ses débuts pour s’installer dans le marché national. Elle a été fort heureusement bien inspirée de prendre les attaches d’un jeune diplômé de nationalité sénégalaise, au cursus remarquable tant sur le plan professionnel que moral. Dr Aliou Ba est un jeune très apprécié pour sa compétence, son éthique et son engagement au service des populations sénégalaises.» D’après les conseils, Dr «Aliou Ba n’est nullement un homme obnubilé par l’argent. C’est un travailleur acharné. Son arrivée à la tête de Dahaico Sarl a permis à l’entreprise de gagner rapidement de gros parts de marché dans le secteur de la distribution des produits et matériaux pharmaceutiques. Ce qui n’est pas du goût des entreprises concurrentes. Ces entreprises font de fortes pressions sur les services de l’Etat, qui devaient être à équidistance des acteurs, pour bloquer depuis 15 mois l’agrément qui devait permettre à Dahaico Sarl d’élargir encore ses parts de marché». A les en croire, «le vrai scandale est de vouloir éliminer une entreprise concurrente par des méthodes douteuses, des accusations infondées, la corruption des services de l’Etat chargés de réguler le secteur de la distribution des produits pharmaceutiques».
Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense insistent sur le communiqué de la Douane qui a, «de façon catégorique, démenti toutes les accusations portées contre l’entreprise». Ils rappellent qu’une perquisition a été faite le samedi devant les avocats de l’entreprise. «Tous les produits (95%) sont constitués de dispositifs et matériels médicaux et de (5%) de solutés. Cette constatation matérielle dans les locaux de l’entreprise Dahaico Sarl, qui sont sous scellés depuis le mardi 13 avril 2021, nous éloigne très clairement de trafic et/ou de vente de faux médicaments», précise le collectif qui demande au procureur de la République et le ministre de la Santé d’agir pour «mettre fin à cette manipulation».
Avec Le Quotidien