C’est le site français voltairenet.org qui donne l’information. Selon notre confrère français Thierry Meyssan, il y aurait eu de graves irrégularités sur la vente de l’Airbus A319 à 32 millions d’euros (Ndlr : 20,9 milliards de francs Cfa) au gouvernement du Sénégal.
Reconnu comme un journaliste d’investigation après ses révélations sur les attentats du 11 septembre, Thierry Meyssan, fondateur du Réseau Voltaire, va indisposer les autorités sénégalaises et françaises à la suite de ses dernières révélations. Selon le journaliste, il y aurait eu de graves irrégularités sur la vente de l’avion présidentiel Airbus A319 d’une valeur de 32 millions d’euros au gouvernement sénégalais. Notre confrère, qui dit avoir procédé à des vérifications poussées, fait une révélation fracassante : « l’Airbus présidentiel ne figure plus dans le registre officiel de l’aviation civile, pas même à la rubrique des immatriculations radiées. »
Investigateur chevronné, il a tenté de rechercher les appareils avec leurs immatriculations précédentes (F-GXFA et F-GXFB, quand ils appartenaient encore au constructeur Airbus Industries) pour les retrouver dans le registre officiel français. Surprise, ils y apparaissent avec la mention « vendu à l’étranger » depuis 2002. Ainsi, le journaliste émet les réserves suivantes : « quelqu’un aurait voulu faire croire qu’ils n’auraient jamais appartenu à l’État français de 2002 à 2010, qu’il ne s’y serait pas pris autrement ». Aussi, s’interroge-t-il, « qui a donné des ordres en ce sens aux personnels chargés de tenir le registre de la Direction Générale de l’Aviation Civile ? ».
Absence totale de transparence dans l’A319 F-RBFA vendu au Sénégal
Toujours dans ses investigations, notre confrère Thierry Meyssan note une absence totale de transparence dans l’avion vendu au Sénégal : « rien n’a été rendu public sur la transaction qui a fait scandale au Sénégal et qui a été passée sous silence en France ». Le prix final, poursuit-il, aurait été de 20,9 milliards de francs CFA, soit 32 millions d’euros. Mais ce qui intrigue le plus notre confrère, c’est qu’il n’y a « rien ni personne pour s’assurer que ce prix soit la réelle valeur de l’appareil ».
Quand les immatriculations des deux Airbus sont confondues
Tout d’abord, poursuit le journaliste, l’appareil figure toujours en tête de la liste des aéronefs de la base de Villacoublay, en France. « Les appareils ici listés sont cliquables pour avoir plus de détails. Malheureusement, les liens ne fonctionnent pas et génèrent un message d’erreur…opportun ? » Mieux, il n’y a pas un mot sur la mise en vente des appareils, le message d’erreur précité occulte le nombre d’A319 détenus par l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration (ETEC). « Évidemment, pas un mot des appareils valant au total plus de 60 millions d’euros sur les sites officiels de vente des domaines, alors qu’une procédure d’une rigueur extrême est requise pour vendre de simples éléments d’uniformes militaires… », observe-t-il. Le site airbusdeliveries.blogspot.com, poursuit-il, ajoute encore à la confusion en répertoriant l’avion vendu au Sénégal avec le numéro constructeur de l’un (cn1485/F-RBFA) ayant pour immatriculation précédente le numéro de l’autre (cn1556 / F-RBFB) « avec des titres et le logo de queue, F-reg avant la livraison, (1485 F-URBSFA encore tout blanc) ex F-RBFB ». Ces mentions, aux yeux du journaliste, laissent penser que l’opacité autour de l’appareil vendu au Sénégal viserait à introduire une confusion entre les deux appareils, et que le second aurait été maquillé.
Samba THIAM
lasquotidien.info
wade le voyou se fiche du peuple……….comment dans ce chaos un voyou de son genre ose acheter un avion pour son simple plaisir alors que le peuple souuffre de tous les maux………c est du n importe quoi……………….