Dans ce pays béni, où reposent tant de saints et tant de grands hommes, ce pays aux traditions électorales solidement ancrées et pluricentenaires, Ce pays, dont les premiers dirigeants préférèrent la soumission servile à la rupture radicale d’avec l’ancienne puissance coloniale, Ce pays dont les patriotes et cadres nationalistes furent évincés au profit de laquais serviles de l’impérialisme, Ce pays où le « parti senghorien unifié » prit le pas sur la démocratie multipartisane, Ce pays où les partis de contribution ne réussirent pas à contenir l’ardent désir de changement, | ||||