XALIMANEWS- Après Ameth Fall Braya du Pds, Cheikh Bamba Dièye du Fsd/Bj, Pr Maguèye Seck de Pastef, c’est Abba Mbaye qui sollicite la mairie de Saint-Louis. Le responsable de Taxawu Senegaal a annoncé sa candidature ce week-end. Ce jeune qui a soutenu Khalifa Sall dans la bataille contre la direction du Parti socialiste était aussi l’une des révélations des Locales de 2014. La liste présentée par son mouvement Euleuk sibir avait terminé à la troisième place devant des pontes comme Alioune Badara Cissé. Abba Mbaye veut remettre ça pour les élections du 23 janvier 2022. S’exprimant devant la presse à la fin d’une Assemblée générale tenue dans la grande salle de la Chambre de commerce qui a refusé du monde à cette occasion, il entend défier le maire sortant. «Nous revenons avec les mêmes convictions et le même engagement. Feu Ousmane Masseck Ndiaye avait fait un mandat, Bamba Dièye avait fait un mandat, Mansour Faye fera un mandat. Cela veut dire que voilà 15 ans que les Saint-louisiens ne sont pas contents de leurs politiques, qu’ils ne sont pas convaincus par leur Exécutif local», a-t-il regretté. Il compte se présenter donc comme le «candidat de l’unité, du rassemblement, de l’avenir et de la jeunesse».
Abba Mbaye a déjà décoché des flèches contre Mansour Faye. «On n’a plus envie d’avoir un ministre saint-louisiens qui se liquéfie devant les caméras, qui fait la honte de Saint-Louis et qui ne peut pas défendre ses dossiers et ses engagements. Nous voulons ces grands Saint-louisiens, ces grands hommes d’Etat qui incarnent la correction, l’élégance, la loyauté et l’éloquence, des hommes et des femmes bien formés et pétris de valeurs», lâche-t-il. Le natif de Balacosse, qui se dit prêt à diriger une grande coalition pour aller à la conquête du fauteuil municipal, a surtout averti ses collègues de l’opposition : «Nous n’avons pas le droit de répéter les mêmes erreurs, nous devons être ensemble. Je tends la main à toute l’opposition pour qu’on gomme les différences et qu’on soit mu par une seule volonté : réconcilier la jeunesse, car ce qui s’est passé en mars dernier est un message fort.»
Le Quotidien