L’évidence qui se dégage aujourd’hui de l’intervention des forces de la coalition renseigne de la nouvelle configuration de la géopolitique mondiale et de la nouvelle guerre très froide que se livrent les grandes puissances économiques mondiales. Il ne s’est agit pour moi, de soutenir la répression très sanglante et inhumaine que khadafi et son régime infligent à leur peuple; c’est juste une analyse dont je me fais de la situation dans le contexte actuel d’un monde « MULTI »-polaire où les plus forts essaient de tirer le maximum de profit et au-delà exploiter toute opportunité qui leur permettrait de renforcer leur puissance. En effet, les grandes puissances se livrent entre elles une guerre froide et à distance via l’exploitation de situations telles que celle en Libye, de l’Irak au temps de Saddam, de l’Afghanistan… L’économie mondiale est aujourd’hui très dépendante et tributaire du pétrole. Dès lors, disposer du maximum de réserves pétrolières, de bastions pétroliers, et assurer son approvisionnement en pétrole, demeure du coup une priorité surtout pour les grandes économies. A la course à l’armement de l’entre-deux-guerres, succèdent aujourd’hui la course pour le contrôle de l’or noir; tant en avoir suffisamment est gage de stabilité économique, sociale, politique pour les superpuissances. On conviendra peut être avec moi, derrière les arguments américains sur l’intervention militaire en Irak (sans l’accord de l’ONU à l’époque), se cachait une soif étasunienne au pétrole. car déjà les prémices d’une éventuelle crise économique d’ampleur mondiale étaient déjà là au début des années 2000. |
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