Ce qui nous pousse à élever notre voix émane de la promptitude de nos gouvernants à souvent agir pour plaire à certaines influences étrangères en foulant aux pieds nos valeurs traditionnelles et religieuses et en faisant lamentablement appel de façon hypocrite aux droits de l’Homme ; ce fourre-tout qui justifie souvent le tout et son contraire. Ce que nous disons est très simple : tant que les homosexuels géreront en privée leur vie sexuelle sans tenter d’influencer nos communautés surtout notre jeunesse, libre à eux de s’envoyer en l’air mais nous ne voulons pas d’une prolifération de l’homosexualité chez nous qui conduirait au coming out, « sortie du placard », des Bertrand Delanoë, Klaus Wowereit version sénégalaise ou à la création de quartiers et de bars Gays comme le Marais de Paris ou le Castro de San Francisco. Notre pays est composé de musulmans et de chrétiens pour l’essentiel ; aucune de ces deux religions n’accepte la promotion de relation sexuelle contre nature et contre l’évolution de la procréation et des valeurs traditionnelles de la famille. Dépénaliser l’homosexualité au Sénégal est une insulte monumentale au peuple !
Que l’homosexualité, mot que l’on doit à Karl Maria Kertbeny depuis 1860 remplaçant « inversion » pour les hommes attirés sexuellement par les hommes et « Sophisme » de Sappho, poétesse du VIIe siècle avant J.C ayant vécu sur l’île grecque de Lesbos, pour les femmes préférant les relations sexuelles avec les femmes, soit dépénalisée ailleurs comme en France dès 1982, c’est l’affaire de ces derniers. Nos autorités n’ont aucun droit de dépénaliser l’homosexualité conformément à l’esprit de nos propres valeurs sociales, culturelles et religieuses. Les homosexuels sénégalais s’oublient dans les facilités offertes par les lobbies gays ou les déviances nées d’un complexe dégoûtant qui pousse à imiter aveuglément certaines tares de l’Occident.
En 1981, le Conseil de l’Europe avait recommandé à ses membres le respect des « préférences sexuelles » de l’individu en vertu des droits de l’Homme, autrement dit, chacun est même libre d’être homosexuel ou autre. Où avait-il placé le respect de l’éthique religieuse des communautés? La conséquence fut la naissance au XXIe siècle du mariage homosexuel en Belgique, aux Pays Bas etc. Une abomination que l’Autriche, pourtant pays occidental a refusé de reconnaître catégoriquement ; là-bas, les homosexuels n’y jouissent d’aucune reconnaissance. Est-ce qu’on les a exhortés à dépénaliser cette pratique ? Nous ne voulons point en arriver à abriter chez nous des Gay Pride (marches de fierté commémoratives de la révolte des homosexuels victimes d’une répression policière au Stonewall, bar new-yorkais en 1969). La poussée de l’homosexualité dans un pays revêt des conséquences multiples et néfastes à la vie des populations ; il a été établi qu’à ses débuts dans les années 80, le SIDA touchait essentiellement les homosexuels et les toxicomanes.
Ses défenseurs taxent ses détracteurs de fanatiques, d’extrémistes ou d’intolérants. Ils oublient que les européens eux-mêmes menaçaient du bûcher les homosexuels au IVe siècle déjà et prenait des mesures juridiques pour protéger leurs concitoyens des pratiques de ces derniers. Même la médecine légale sera mise à contribution plus tard par les tribunaux pour expertiser les sodomites afin d’apporter les preuves physiques de la corruption des mœurs à punir. Les peines allaient dans certains pays jusqu’à la privation d’emploi, de logement, la marginalisation par le gouvernement et la société, l’emprisonnement ou la peine de mort. C’est l’essor de la Franc-maçonnerie au sommet de certains Etats occidentaux et leur influence sur les leviers de leurs institutions qui ont favorisé une nouvelle vision de la loi sur l’homosexualité dans bon nombre de pays occidentaux. Heureusement que, jusqu’à présent, la condamnation juridique est de vigueur dans l’écrasante majorité des pays en orient et en Afrique qui ont des cultures aux mœurs bannissant cette pratique. C’est pourquoi, les peuples, en Afrique, ont intérêt à être très regardant sur le choix de leurs dirigeants.
L’un des prétextes souvent avancés pour justifier cette pratique est qu’elle s’agit d’une maladie ; ce que réfute l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1991. Des scientifiques comme Richard Von kraft Ebing ont essayé de la justifier en parlant de « dégénérescence neuropathique héréditaire », d’autres comme Sigmund Freud parlent d’« une variation de la fonction sexuelle, provoquée par un arrêt du développement sexuel ». Cependant, le XXe siècle a montré que l’identité sexuelle n’est pas assujettie à la génétique ou à des différences au niveau cérébral, le dénombrement des chromosomes et le diagnostic des glandes endocrines ne révèle pas d’anomalie ou de signe physiologique distinctif chez l’homosexuel. D’ailleurs une thèse de l’université de Californie à Los Angeles a invalidé depuis 1957 celle selon laquelle l’homosexualité est une maladie mentale. L’American Psychiatric Association va retirer à son tour en 1973 l’homosexualité de son manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux.
Même s’il s’agissait d’une maladie, on ne doit pas la propager mais plutôt œuvrer pour l’éradiquer. Restent certaines des plus sûres causes de l’homosexualité : un environnement familial malsain et l’influence de certains films télévisés ou vus sur Internet favorisant l’imitation par l’enfant des pratiques homosexuelles, la multiplication d’expériences homosexuelles chez l’adolescent, les forfaits répétés des homosexuels pédophiles, la multiplication des enfants de la rue, l’appât du gain facile ou la recherche de promotion sociale entres autres. Les parents sont interpellés de même que la société et l’Etat qui ne doit donc pas s’aventurer à dépénaliser cette pratique pour quelques raisons que ce soient.
Nous ne pouvons pas nous payer le luxe, en plus des dérives occasionnées par la pauvreté galopante encouragée par une gestion calamiteuse de notre économie par nos gouvernants, du désespoir qui fait de la loterie un bouée de sauvetage malgré ce que les religions en ont dit, de la franc-maçonnerie qui fait de terribles avancées sous nos cieux, de la prostitution légalisée, de la drogue qui gagne de plus en plus du terrain, du banditisme et des assassinats appuyés par les grâces et amnisties présidentielles incompréhensibles en faveur d’agresseurs (les douze nervis qui ont saccagé les journaux l’As et 24 Heures Chrono entre autres) et d’assassins sans pitié (ceux du juge Maître Babacar Séye par exemple)… d’y ajouter une dépénalisation de l’homosexualité. De qui se moque-t-on?
Nous souhaiterions que nos décideurs aient plus de poigne pour défendre avec la dernière énergie nos mœurs contre les influences néfastes d’un certain Occident. Nous disons aux parents ces mots de notre amie écrivaine, mémoire vivante de l’Île de la Réunion, Isabelle Hoarau-joly : « L’enfance est la terre sur laquelle on construit sa maison… la conscience est le chemin vers la vérité ». Alors combattons avec la dernière énergie ceux qui veulent faire de notre progéniture des individus aux mœurs légères. Prenons au sérieux ce problème ! De l’autre côté, ils ne sont pas en train de jouer. Ils planifient toujours leur forfait avec dextérité. Nous en appelons à la conscience de tous, au sermon des imams dans les mosquées, aux messes des abbés dans les églises, aux émissions des radios et télés pour une bonne sensibilisation constante des citoyens afin de barrer la route à la propagation de l’homosexualité. Non à la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal !
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (Polar) Silence ! On s’aime (poésie)
Éditions Le Manuscrit Paris mars 2008
Horreur au palais (polar) Coédition Nouvelles éditions ivoiriennes/
Centre d’édition et de Diffusion Africaine Abidjan Novembre 2010
E-mail :[email protected]