A l’attention du « Président » du Conseil Constitutionnel, Papa Oumar SAKHO,
Monsieur,
Dans une contribution intitulée « Quelle justice pour la démocratie en Afrique » publiée dans la revue Pouvoirs n°129 – avril 2009 – p.57-64 ; vous écriviez à juste titre qu’en Afrique, que « La loi sert d’alibi à des dirigeants politiques qui ont bâti leur pouvoir sur la terreur et la barbarie pour satisfaire des intérêts sordides ».
Si la loi sert d’alibi à des dirigeants cupides et corrompus en Afrique, comme Macky Sall, c’est bien parce qu’il y a des juges soumis.
Vous écriviez que même du temps de l’apartheid, « les tribunaux sud-africains avaient réussi à modérer les effets de certaines lois incompatibles avec les normes constitutionnelles démocratiques, les traités et les conventions internationales ». Les tribunaux sud-africains ont réussi cette prouesse extraordinaire, dans un contexte d’apartheid parce que certains juges n’étaient pas soumis. La soumission est un CHOIX.
Votre mandat au Conseil Constitutionnel prendra fin le 11 aout 2022, à minuit pile.
N’attendez surtout pas qu’on vous le rappelle pour partir (Ndiaw Diouf et Mandiogou N’Diaye ont traîné les pieds et ont été contraints, suite aux nombreuses alertes de partir au terme de leur mandat).
Votre départ de la plus haute institution judiciaire ne sera pas une perte: ni pour le Sénégal, ni pour l’état de droit.
Sincères salutations.
Seybani SOUGOU
Toujours aussi pertinent, merci.
La décision des « rescapés » du conseil constitutionnel nous renseigne sur deux réalités:
– l’absence totale de valeurs de certaines personnes placées dans des sphères essentiels de prises de décisions.
Certaines autorités ne reculent devant aucune ignominie pour satisfaire leur mentor/gourou.
– le tarissement de la réserve personnelle de laquais du président dans la magistrature pour placer des soumis/inconditionnels dans certains organes importants.
Les non remplacements des 3 membres du conseil constitutionnel, du doyen des juges, l’absence de respect des délais des réunions du conseil supérieur de la magistrature traduise cette réalité criarde.
Les magistrats se sont ils rendus compte de l’immensité des dégâts que causent certains confrères qui tournent le dos à leur sermon pour se soumettre à un homme en trahissant le peuple et leur devoir.
Le décès du juge samba sall renseigne un peu sur une certaine trahison de sa hiérarchie, presque non compatissante.
La décision des 4 non sages doit être attaquer de partout, à l’interne comme à l’international, car illégal et immorale.
Sougou et toujours ses stupides sougoueries… Le président du CC lui au moins travaille nuit et jour pour servir son pays, malgré les immenses difficultés. Et toi à quoi sers-tu ton pays ? Faire le travail de nafèkhe le plus facile du monde : critiquer matin midi soir, boire son thé dans son pantaré parisien, défendre des voleurs et des violeurs… tchipiri…
il ne fout rien comme toi, il est aux ordres de Macky, c’est un imbecile.