XALIMANEWS-La troisième vague de COVID-19, qui secoue le Sénégal depuis mi-juin avec une hausse des nouvelles contaminations et du nombre de décès, va bientôt prendre fin, espère le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr.
‘’Je voudrais inviter les populations à s’impliquer davantage dans la riposte. Cette troisième vague, nous l’espérons, prendra bientôt fin. Mais, pour cela, il faut continuer à respecter les gestes barrières et aller se faire vacciner’’, a-t-il exhorté.
Abdoulaye Diouf Sarr s’exprimait lors du point quotidien sur la situation de la pandémie.
Il a indiqué qu’à la date du 7 août, le Sénégal a dépassé la barre d’un million de personnes déjà vaccinées.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a déclaré que l’approvisionnement du pays en vaccins va se poursuivre pour atteindre une cible encore plus large et une phase intensive avec la production de vaccins par l’Institut Pasteur de Dakar, dès 2022.
Diouf Sarr a rappelé que les tests diagnostiques rapides produits par l’Institut Pasteur de Dakar ont renforcé ‘’considérablement’’ la détection des cas de COVID-19.
A rappeler que depuis le 2 mars 2020, le Sénégal compte 67.579 cas de Covid-19. Au total, 50.533 guérisons et 1.482 décès ont été enregistrés, tandis que 15.563 patients sont encore sous traitement.
J’ai l’impression que Diouf Sarr croit plus aux esprits de Yoff qu’à la science pour continuer à espérer la fin de Covid et ses variants avant des années ! Selon le plus grands savant Japonnais, le monde en a au pour dix ans encore, malheureusement ! Un seul contaminé du variant en contamine 6 à 7 autres personnes, c’est cela qu’on appelle le RO . Après les vacances de la TABASKI, nul besoin d’être un spécialiste pour prédire une catastrophe au retour des « fêtards » de retour à Dakar après avoir infecté des proches chez-eux. Ces dernières 24 heures, 44 nouveaux cas positifs dont 37 communautaires
ont été annoncés par le Comité régional de gestion des épidémies de
Ziguinchor.
On peut facilement en déduire que dans moins de trente jours, cette situation dans la région va être ingérable !
40% à 60% plus contagieux que la souche Alpha, le variant Delta entraîne une augmentation des contaminations. Le RO est estimé entre 6 et 7.
Son
délai d’incubation est de 4 jours, soit plus court que celui du variant
classique (6 jours) et la charge virale plus élevée, ce qui fait qu’une
personne contaminée contamine plus de personne, avant même d’avoir des
symptômes.
Oui, aucune panique ne se justifie ; certes, beaucoup d’observateurs alertaient sur l’imminence d’une catastrophe sanitaire, du fait de la situation inédite que nous vivons et qui a pratiquement touché tous les foyers (en terme de morbidité et de mortalité) ; mais il faudra cependant reconnaître qu’il y’a une grande lueur d’espoir, si on considère la courbe des taux de positivité des tests – qui est l’un des meilleurs paramètres pour jauger la propagation de l’épidémie – ; oui, on se rend compte que le pic a déjà été atteint depuis le 18 juillet (38,97%) ; depuis lors, on est sur une tendance baissière (en dents de scie) ; aujourd’hui (08 Août) ce taux est descendu à 16,64%. Et c’est dire que l’épidémie du variant delta du coronavirus ne flambe plus ; c’est exactement ce qui s’était produit lors des deux premières vagues ; la décrue s’était amorcée, alors que la plupart des observateurs avaient prédit le contraire. Et aucune explication scientifique ne permet d’expliquer une telle évolution. Personnellement, je persiste à croire que c’est la grâce d’Allah qui est passée par là ; en dépit de tous les couacs, notre pays s’en sort relativement bien, au vu de tout ce qui se passe ailleurs. Oui, si on considère le nombre de décès par million d’habitants, depuis le début de la pandémie du coronavirus à ce jour, notre pays a 25 fois moins de décès que la France, 31 fois moins que l’Italie, 24 fois moins que la Suède, 30 fois moins que les États-Unis, 12 fois moins qu’Israël, 16 fois moins que l’Afrique du Sud, 5 fois moins que le Maroc, 4 fois moins que l’Arabie Saoudite. L’exception sénégalaise serait-on tenté de dire !!! Oui, l’épidémie de coronavirus change de masque selon les pays, du fait d’autres réalités (spirituelles, entre autres) que la médecine moderne ne prend pas en compte. Continuons à respecter les gestes barrières et à vacciner les sujets fragiles. Une généralisation de la vaccination (à partir de 18 ans est une hérésie en santé publique, car au meilleur des cas, on sera très loin l’immunité collective recherchée. Et au demeurant, devant l’affluence des malades, il faut nécessairement décentraliser la prise en charge jusque dans les postes de santé qui devrait jouer les premiers rôles ; je pense qu’un traitement symptomatique précoce des cas de Covid-19 présumés (avec parfois une brève corticothérapie) – éviterait beaucoup d’évolution vers les cas graves et réduirait la mortalité. L’importance des tests de diagnostic et du scanner doivent même être relativisée dans ces situations de crises sanitaires. Oui, il faut une approche omnipraticienne de la médecine pour gérer une épidémie ; l’idéal est que l’immense majorité des patients soient traités a domicile et que les centres de traitement soient réservés qu’aux cas sévères.