« Vous avez remarqué qu’il y a sept acteurs qui interviennent dans l’assainissement que sont, entre autres, Onas, Agetip, Ageroute. Cette multiplicité des acteurs qui interviennent font qu’on n’a pas un interlocuteur dédié. Aussi, le programme a trois noms de façon officielle à savoir le programme décennal contre les inondations, le programme décennal de lutte contre les inondations et le plan décennal de lutte contre les inondations. C’est la cacophonie totale », a défendu Théodore Monteil sur le plateau d’Itv
Le député de continuer « Nous avons préconisé la mise en place d’un autre programme qui se fera de manière coordonnée. On doit institutionnaliser l’assainissement dans notre politique d’urbanisation parce qu’il ne fait pas partie de nos priorités aujourd’hui. On a vu des organes de l’Etat faire des lotissements sans pour autant prévoir l’assainissement. La preuve, dit-il, si vous regardez la nouvelle ville de Diamniadio c’est une catastrophe en matière d’assainissement. Avec tous les milliards qu’on a injectés là-bas il n’y a aucune canalisation. Donc, ne soyons pas surpris si demain Diamniadio se retrouve dans la même situation que Keur Massar ».
Le parlementaire a par ailleurs défendu l’Assemblée nationale a mis du sérieux dans cette mission d’information. « On l’a fait avec tout le sérieux qu’il fallait. On a fait les constats et donné des recommandations. Maintenant, il appartient au gouvernement et au peuple sénégalais de faire de telle sorte que ces recommandations puissent servir à quelque chose », a-t-il affirmé.
Sur la pertinence de cette mission d’information, il a soutenu qu’elle a permis d’avoir des informations. Parce que, renseigne-t-il, personne ne pouvait avouer qu’on a dépensé 511 milliards avant que cette mission d’information ne dépose ses conclusions. Sur une question de savoir est-ce que le montant dépensé correspond à ce qui a été vu sur le terrain ? Il a rétorqué que : « Je dois avouer qu’en tant que député on ne peut pas dire que ce qui a été dépensé correspond à ce qu’on a trouvé sur le terrain. Parce qu’on n’a pas les outils nécessaires pour vérifier cela. Ça, c’est le travail des organes de contrôle »
Monsieur l’honorable député est certes sincère et franc dans ses explications relatives à l’enquête parlementaire sur les inondation, qui a été diligentée en 2020. Par contre, à défaut d’instruments pour savoir si réellement des travaux ont été effectués dans des endroits qui vous ont ét indiqués, vous auriez dû exiger au moins un plan de masse exhaustif sur chaque chantier. Les dégâts causés par les eaux eaux pluviales à Keur Massar, cité SIPRES-RUFISQUE, Fatick, Keur Niang à Touba prouvent que rien de bon n’a été fait dans ces endroits? Un groupe de jeunes étudiants en dernière année de grandes écoles en génie civil et ponts et chaussées s’étaient proposés , par mon intermédiaire à venir régler la situation à Keur Massar et à condition qu’on leur affecte1200 jeunes, des engins, de gros tuyaux pour drainer toute eau pluviale qui tomberait dans cette ville, vers le ac asséché de TAN-BI dans les Niayes après NOTTO !