XALIMANEWS-L’ouverture d’une information judiciaire pour faire toute la lumière sur les événements ayant conduit au décès, en détention, de Cheikh Niasse, est une exigence.
En effet, cet émigré sénégalais de 39 ans établi en France, est décédé alors qu’il était en détention à la prison du Cap Manuel.
Des faits qui suscitent une vive réaction de Me Assane Dioma Ndiaye, Président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh).
« Dans l’affaire Cheikh Niasse qui défraie la chronique, la Ligue sénégalaise des Droits Humains invite le parquet de Pikine à ouvrir incessamment une information judiciaire. D’abord en tenant compte du fait que les conclusions d’une autopsie présentent forcément des limites qu’elles s’attachent aux symptômes d’un fait et jamais aux causes racines, aux causes sous-jacentes. Et d’autre part, afin de garantir la justice pour la famille du défunt et de ses proches qui disent clairement que Cheikh Niasse n’a jamais présenté un antécédent médical. Et ceci éviterait des frustrations aux conséquences incalculables », note l’avocat droit-de-l’Hommiste.