XALIMANEWS-Après 37 matchs sans défaite depuis septembre 2018 lors d’un revers face au Portugal à Lisbonne (1-0), suivi d’une consécration lors de l’Euro 2020 disputée l’été dernier, l’Italie a vu sa belle belle série s’arrêter ce mercredi à San Siro. La faute à une formation de l’Espagne pleine de maîtrise, de talent, qui s’est imposée (2-1), pour filer en finale.
10 septembre 2018 au 6 octobre 2021, cela fait 3 ans et 26 jours que la Nazionale n’avait plus perdu depuis son dernier revers contre le Portugal en amical à Lisbonne (1-0). Durant toute cette longue période, que de chemins parcourus par la sélection italienne, qui, entre temps a remporté le championnat d’Europe des Nations 2020 disputé l’été dernier et trône en tête de son groupe de qualifications pour le Mondial 2022, avec 4 victoire et 10 nuls.
Mais toute série à une fin, et cela aurait pu arriver lors de l’Euro, en demi-finale, face aux mêmes adversaires espagnols. Ce jour là, les Transalpins, dominateurs lors de leurs 4 premiers matchs ont été confisqués du ballon par les Ibériques, pleins d’audace, de créativité, à qui ils avaient manqué que la réussite, et qui ont finalement perdu aux tirs aux buts après un bon match nul (1-1, 4 Tab à 2). Alvaro Morata ayant répondu à l’ouverture du score de Chiesa.
Pour ce remake de ce mercredi, côté espagnol, Morata était absent, blessé tandis que Frédéric Chiesa était aligné d’entrée. Chez elle, la Squadra Azzurrra comptait gagner la Roja pour espérer remporter un second sacre dans la foulée. Mais, aujourd’hui, les protégés de Luis Henrique, intincelants de talent, de virtuosité, d’audace et d’efficacité surtout en première période, était décidés à bouter les poulains de Mancini, de « leur finale ». Après une première alerte italienne, un surpuissant tir de Chiesa enrayé par Unai Simon (5e), la réplique espagnole fit mouche sur un joli mouvement, Sarabia décale Oyarzabal qui d’un maître de centre, trouve Ferran Torres qui ajuste Donnarumma (1-0), on jouait la 17e minute. L’Espagne confisque le ballon et l’Italie se met à courir derrière l’objet rond, la nervosité gagne les Transalpins et le capitaine Bonucci voit jaune (30e). Douze minutes plus tard, le capitaine italien met un coude à Busquets et voit rouge, pour un second jaune de suite (42e), Dominés lorsqu’ils étaient au complet, les Champions d’Europe vont encaisser un deuxième but, en infériorité numérique, des œuvres de Ferran Torres qui réussit le doublé d’une superbe tête à la suite d’un sublime centre d’Oyarzaba, double passeur décisif (45e +4, 2-0). L’Italie est douchée par une épatante formation espagnole au jeu bien leché guidée par un jeune gamin de 17 ans qui etrennait sa première sélection, Gavi. Un tout bon celui-là.
De retour aux oranges, les choses semblaient faciles pour les Espagnols, dominateurs, très habiles et à l’aise techniquement, qui, à chacune de leurs incursions se frayaient le chemin pour se présenter face à la défense des Azzuris, et n’y eut été Donnarumma, le score aurait pu s’alourdir. Après les rentrées de Moise et Kean et Locatelli, les Locaux ont semblé trouvé un peu d’allant et se sont même permis de réduire la marque par Pellegrini servi par Locattelli sur une erreur défensive des Ibériques (83e, 2-1). Mais, plus techniques et plus sereins, les coéquipiers de Azpilicueta, ont repris le contrôle de la partie et auraient pu mettre un 3e but. Finalement, la Roja prend sa revanche, met fin à 37 matchs d’invincibilité de la Squadra Azzura et attend de pied ferme, le vainqueur de la demi-finale de ce jeudi, France/Belgique.