J’ignore vraiment quel message, à dividendes politiques, envoie cette propagande des complexés autour de la promotion de Boubacar Camara au Bénin. A ce que je sache, l’intéressé, qui vient d’être nommé numéro 2 de l’administration douanière par Patrice Talon, avait, en 2015, quitté l’administration sénégalaise, sous le régime de la retraite anticipée, pour s’engager en politique.
Si aujourd’hui il fuit les problèmes des Sénégalais pour un poste à Cotonou, y a de quoi s’interroger sur son sens du désintéressement. On ne quitte pas le navire en plein naufrage « Tonton Boubacar », comme je l’appelle affectueusement, en privé. Grand Gnibissil, les problèmes du Sénégal ne se règlent pas à Cotonou ou au Congo.
En réalité, en bête de communication, Boubacar Camara prend date pour la présidentielle de 2024. Comme todjoul fén politiquement, à l’image de Madické Niang, il s’absente pour se faire désirer et éventuellement s’imposer en messie, quand, le moment venu, l’hagiographie des thuriféraires triés sur le volet romancera le retour au pays de l’enfant prodigue.
Il a le culte du raccourci, celui-là ! Sa première trouvaille a été de démissionner avec fracas de la coalition de Ousmane Sonko pour faire le buzz, dans ce Sénégal où l’on est épris de fortes sensations médiatiques.
Kou gneup kham sa mous nopi nga mouss ! Patrice Talon ne vaut pas mieux que Macky Sall, vraiment, si c’est pour ça que vous dites avoir refusé l’offre du chef de l’Etat sénégalais.
Arretez de voir le mal partout. Il est libre et tant bien s’il peut régler des problèmes en terre Africaine et plus particulièrement an Benin.
Mais quel torchon ce soi-disant « doulnaliste » Tierno Diop !! Au nom de quoi Boubacar Camara n’ira pas exercer sa compétence partout dans le monde où on le sollicitera ? Voici le genre de complexé ignare abonné aux petites conneries politiciennes, mais jamais capable de s’élever au niveau des sujets utiles… tchipiri waay..