La politique est intelligence. L’intelligence n’aime pas l’émotion. L’émotion est parfois dangereuse, altérant toute objectivité dans le jugement et conditionnant à raison ou à tort les réactions.
La politique est intelligence parce qu’elle requiert recul, hauteur et ingéniosité dans les réactions (actes et/ou paroles).
L’absence de ces éléments fait du supposé engagé un mauvais politique. Un mauvais politique ne voit pas plus loin que son nez et est incapable d’être dans un bon projet commun et encore moins dans la projection durable.
La politique est consensus et confiance. Consensus est synonyme d’abandon d’une partie de soi au profit du collectif et de l’idéal politique commun.La confiance est la foi. Un politique, un bon, est celui qui a foi en son combat. Le bon militant politique est celui qui a confiance – et donc foi – aux principes qu’incarne (ent) son parti, sa mouvance ou encore son leader.
Les « réponses aux appels » des populations des Gox (pseudo ou avérés) que certains responsables politiques non désignés brandissent pour justifier leur intention de candidature parallèle, traduisent (à mes yeux) de l’égoïsme pur et un manque d’engagement sincère envers et aux côtés du Président Macky Sall et à BBY.
Les expériences politiques réussies avec le Président Macky Sall doivent suffisamment nous édifier et renforcer pour garder notre confiance et notre engagement intacts. Les décisions politiques du Président Macky Sall qui semblaient être les plus incongrues à nos yeux au début ont fini souvent par avoir raison sur nos doutes.
Le génie politique qui l’a porté au pouvoir est aujourd’hui plus que jamais affûté. Et à l’analyse de la liste des responsables choisis, l’on ne peut que se réjouir parce que renforcé à l’idée qu’au soir du 22 janvier 2022, nous démontrerons au Sénégal entier et au Monde que le Président Macky Sall et BBY tiennent démocratiquement le pays plus que jamais. Et que toute autre image vantée pour des fin purement politicienne ne serait que fantaisie.
Lorsqu’on a confiance, on ne critique pas. On donne son avis et on laisse dérouler pour juger sur résultats. Lorsqu’on a confiance on ne se dérobe pas, on ne tient pas un double discours en acceptant publiquement une décision pour ensuite combattre le projet en coulisse.
Lorsqu’on a confiance à une solution, à un projet, à un parti, à une mouvance ou encore à un homme, on ne cherche pas une alternative à travers soi ou auprès d’un autre parti ou une autre mouvance).
La confiance est comme un papier, lorsqu’il est froissé, on ne peut plus le rendre comme avant. Donc j’invite mes camarades qui envisagent les candidatures parallèles ou qui se laissent tenter par des propos discourtois, de reconsidérer leur projet. C’est dans l’unité et la confiance les uns et les autres que nous gagnerons.
Cheikh Mbacké SENECadre Républicain