« La CONFEJES est une conférence ministérielle de l’organisation internationale de la francophonie. Dès qu’on entend CONFEJES on pense directement aux jeux de la francophonie. C’est vrai ! La CONFEEJES est la mère des jeux de la francophonie parce que les premiers jeux ont été organisés par nous, et depuis 2009 ils sont maintenant organisés par l’OIF dont nous sommes membres de la charte », a expliqué Madame Louisette-Renée Thobi Secrétaire général de la CONFEJES à l’occasion de la conférence de presse qui marquait ses 100 jours à la tête de l’organisation.
Elle affirme : « la CONFEJES, ce n’est pas que du sport, mais aussi nous sommes dans les problématiques de jeunesse, car nous savons aujourd’hui que ce soit les pays du Nord ou du Sud , anglophones ou lusophones, les jeunes constituent une partie très importante de la population, et l’espace francophone n’échappe pas à cette règle. Donc aujourd’hui la CONFEJES est le bras séculier que la francophonie utilise pour relever les défis de la jeunesse qui sont d’ordre sécuritaire, d’employabilité, du radicalisme violent…, donc toutes ces problématiques sont prises en compte par la CONFEJES, et elle a mis en place des outils pour pouvoir accompagner les États membres à les affronter. Même si c’est le parent pauvre de la CONFEJES les loisirs vont être améliorés. Nous allons essayer de corriger, ainsi je me suis donnée comme slogan : la CONFEJES post-cinquantenaire, c’est un CONFEJES pérenne du futur des jeunes. Quand on a ce type de slogan, que ce soit les problématiques de loisir, de jeunesse ou du sport, on s’adosse sur la jeunesse ».
Madame Thobi de poursuivre, « aujourd’hui la jeunesse est notre vecteur principal et notre cible principale. Mais aussi le reste de la population n’est pas abandonnée, car on ne peux parler de la CONFEJES et ne pas parler de l’égalité femme-homme, sans parler du numérique qui s’impose à nous tous, la covid-19 nous a obligé à nous adapter. Aujourd’hui on est en télé-travail, on fait des formations à distance, et donc la CONFEJES s’est arrimée, et on va essayer du mieux que nous pouvons avec les moyens que nous avons et le soutien de nos partenaires de nous approprier toutes ces nouvelles technologies qui s’offrent à nous en vue d’une efficacité et d’une efficience parfaites de toute la mise en œuvre des activités que nous souhaitons proposer à nos États et gouvernements ».
La nouvelle secrétaire n’a pas raté l’occasion de faire un bilan de ses 100 jours à la tête de l’organisation francophone, « même si les ressources ne sont pas nombreuses, aujourd’hui, on est dans une restructuration autant dans le volet administratif que financier. En 100 jours j’ai redonné confiance à mon personnel , j’ai rencontré des partenaires pour leurs expliquer où je compte amener la CONFEJES. L’objectif est d’être au même niveau que les autres organisations non gouvernementales », a-t-elle déclaré.
Elle a aussi expliqué les difficultés que rencontre l’organisation qu’elle dirige, « notre principal difficulté est le manque de crédibilité de la CONFEJES au niveau des autorités gouvernementales des Etats membres. Sur 43 membres il y’a plus de 23 qui ne cotisent pas. C’est pourquoi, nous devons nous battre pour changer les perceptions de la CONFEJES par les états membres », martèle madame le secrétaire général.
Par Cheikh Ousmane Diallo