XALIMANEWS-Le Sénégal vit une inflation généralisée sur les prix de denrées de première nécessité. Et cela, sous le regard impuissant du ministère du Commerce qui semble avoir perdu le contrôle face à la défiance des grossistes et des bailleurs.
Pour le ministre du Commerce, Aminata Assome DIATTA, leurs missions, à l’image de la politique de l’Etat, sont définies par le président de la République et il est chargé de faire appliquer cette politique de l’Etat. «Ces missions sont dynamiques et suivent l’évolution du contexte économique et géopolitique mondial. La meilleure preuve est la promulgation de la nouvelle loi du 12 avril 2021 portant sur les prix et la protection du consommateur qui adapte le contenu de nos missions à l’évolution du commerce et de ses pratiques modernes telles que le e- commerce», lit-on dans la note transmise par le ministère.
En outre, le document souligne que le contrôle de l’application de la réglementation des prix est un segment parmi les nombreuses missions du ministère du Commerce. «Le contrôle de la qualité des produits, la loyauté des transactions par la justesse des mesures, le respect du libre jeu de la concurrence, sont autant de défis à relever. Le non-respect d’un prix met le mis en cause en infraction vis-à-vis de la loi et nos services ont toujours exercé ce contrôle et continueront à l’exercer», poursuit le ministère du Commerce. Il note enfin que la libéralisation de l’économie sénégalaise est une option de la politique commerciale de l’Etat depuis 1994. Comme toute règle, explique le document, il y a l’exception qui est de mise pour une intervention de l’Etat pour fixer les prix en cas de fonctionnement anormal du marché. «La règle étant le libre jeu de la concurrence, la loi de l’offre et de la demande détermine les prix du marché», soutient le ministère du Commerce.
Avec Walfnet
