La commission d’instruction de la Cour suprême a rendu une ordonnance de non-lieu définitive dans l’affaire opposant Madiambal Diagne à Souleymane Téliko.
Les juges de la commission d’instruction de la Cour suprême de la Cour suprême aurait blanchit l’ex président de l’Ums. Ils ont rendu une ordonnance définitive de «non-lieu» dans l’affaire l’opposant à Madiambal Diagne. Ayant appris la nouvelle par voie de presse, le journaliste a clairement fait savoir qu’il n’a pas «encore reçu notification d’une telle ordonnance. »
Madiambal Diagne «ose espérer que ladite ordonnance lui sera notifiée dans les délais légaux pour faire valoir mes droits. ».
Il renseigne qu’il a d’ailleurs saisi la Greffière en Chef de la Cour suprême pour exiger la notification de l’ordonnance.
« Je n’ai pas connaissance de tels actes d’instruction et qu’il y aurait manifestement des manœuvres de dissimulation qui ne seraient pas conformes à la loi », soupçonne le patron de Avenir Communication.
Pour étayer ses suspicions, il révèle que sa requête de faire consigner « dans le plumitif d’audience » les propos de Souleymane Téliko l’accusant de viol sur mineure et d’escroquerie, était « passé outre par le tribunal correctionnel », présidé par le Juge Ndary Diop. « Ce qui constitue une entorse grave aux droits de la défense », martèle-t-il.
Il rembobine : « j’avais cherché par la suite à servir une sommation interpellative à Souleymane Téliko qui s’était débiné et il ne s’était pas trouvé un auxiliaire de Justice au Sénégal pour pouvoir lui servir un tel acte. » C’est dire, regrette Madiambal Diagne que les « manœuvres et manipulations ne manquent point dans le traitement de cette affaire mais je continue à garder confiance en la Justice. »
Pour rappel, Madiambal Diagne avait saisi la chambre criminelle de la Cour suprême d’une plainte contre le juge Souleymane Teliko. Le patron de presse reproche à ce dernier de l’avoir accusé de viol et d’escroquerie lors de l’audience qui les a opposés le 3 juin 2021.