Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi l’armée russe d’empêcher l’évacuation de civils des villes de Marioupol et Volnovakha et d’avoir mené une attaque sur le trajet d’un couloir humanitaire. À Dnipro, dans le centre du pays, des frappes ont touché des zones civiles. Dans le même temps, le nombre de personnes ayant fui l’Ukraine ne cesse d’augmenter et a franchi le seuil des 2,5 millions, selon l’ONU. Des frappes aériennes se sont abattues vendredi sur des zones civiles dans une ville jusqu’ici épargnée : Dnipro, dans le centre de l’Ukraine. Les bombes ont atterri près d’une crèche et d’un immeuble résidentiel, selon les services de secours ukrainiens.
Quelque 2,5 millions de personnes, dont 116 000 ressortissants de pays tiers, ont fui l’Ukraine, selon l’ONU, qui recense par ailleurs deux millions de déplacés à l’intérieur du pays.
Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira ce vendredi à la demande de la Russie, alors que Moscou accuse sans preuve les États-Unis d’activités biologiques en Ukraine.
Le Congrès américain a adopté jeudi un nouveau budget fédéral qui comprend une enveloppe faramineuse de près de 14 milliards de dollars pour la crise ukrainienne.
Facebook a annoncé jeudi faire des exceptions à son règlement sur les contenus violents et haineux, en ne supprimant pas des messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes. « Nous continuons de ne pas autoriser des appels crédibles à la violence contre des civils russes », ajoute-t-il.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi l’armée russe d’empêcher l’évacuation de civils des villes encerclées de Marioupol et Volnovakha (sud-est) et d’avoir mené une attaque sur le trajet prévu d’un couloir humanitaire. Il a ajouté qu’environ 100 000 personnes avaient pu quitter ces deux derniers jours d’autres villes ukrainiennes en proie aux combats.