« Que chacun ne puisse pas être tenu de faire autre chose que ce que la loi exige de lui, et qu’il puisse faire tout ce que la loi n’interdit pas, telle est la liberté » disait Louis Philippe 1 er
Au titre des textes législatifs et réglementaires du dernier communiqué en date de ce Mercredi 6 avril 2022, le conseil a examiné et adopté, entre autre, un projet de Loi modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral !
Donc la première constatation à l’évidence, c’est qu’à moins de 6 mois des élections, le régime va modifier unilatéralement la Loi électorale avec un anticonformisme béat en référence au protocole additionnel de la CEDEAO concernant les élections.
Ce protocole interdit à tout état membre, de ne pouvoir changer la Loi électorale, sauf Consensus fort des acteurs en jeux, à 6 mois du scrutin.
Tout ceci nous ramène à nous poser les questions interpellatives suivantes à ce régime, après avoir méprisé, la décision d’avril 2021 de la Cour de Justice de la CEDEAO lui demandant de supprimer la Loi sur le parrainage telle qu’elle est actuellement par son caractère antidémocratique : Y’avait-il consensus de toute l’opposition ? Et ce « consensus » a été trouvé quand et où (date et lieux de rencontres) ? et qui est-ce qui dispose de ce rapport de nouveau consensus entre acteurs politiques et le régime en place depuis la publication du décret fixant la date des élections législatives de juillet 2022 ?
Est-ce que ce « Consensus » a pris en compte les cas KHALIFA SALL et KARIM WADE injustement écartés par ce Code d’élimination électorale voté au forceps et sans débat à l’Assemblée National ? Alors que s’occuper de leur cas est devenu une demande et priorité nationale et supranationale auxquels ce régime fait le mort pour ne pas mourir démocratiquement face aux 2K.
Maintenant, si l’hérésie des pratiques antidémocratiques de ce régime c’est de se justifier avec le cas de KEUR MASSAR, Pourquoi cela n’a pas été fait juste après l’avoir érigé en département sous le décret 2021-687 du 28 mai 2021 par cette même loi du 23 juillet 2021 bien avant les Locales ? Ainsi que
l’augmentation du nombre de députés dont le PDS était foncièrement contre à la rencontre avec le ministre de l’intérieur ?
Les Sénégalais ont besoin de savoir davantage du rôle inclusif et historique de nos partis politiques de l’opposition dans le processus électoral unilatéralement contrôle par le régime qui est à la fois joueur, tricheur et arbitre pour son propre compte..
Dr SECK Mamadou
Cadre Libéral – Paris
Membre du SGN du PDS
Je m’indigne des planifications de Viols répétés, Ourdi, et imposés à notre République ! (Par SECK Mamadou)
Date: