À force d’assister au mal-être quasi généralisé des Sénégalais, le chef de file du Parti social-démocrate (Psd/Jant-Bi) en a le cœur gros. Au point d’abandonner sur le quai Me Abdoulaye Wade et son Alliance Sopi pour toujours aujourd’hui, dit-il, déviée de sa raison d’être. Convaincu que Samuel Sarr n’a pas fait moins que Karim Wade, El Hadj Mamour Cissé, qui émet de sérieuses réserves sur la pertinence du Plan « Takkal », déclare qu’il est temps qu’on sorte de ce long tunnel sombre. L’ex-allié de Wade, qui s’est également prononcé sur la démission d’Aminata Tall, confie être en bons termes avec Idrissa Seck et n’écarte pas de s’allier à lui en direction de la Présidentielle de 2012. (Ndlr : L’interview date de quelques jours)
L’As : Cela fait longtemps que l’on ne vous entend pas vous prononcer publiquement sur certaines questions liées à l’actualité…
Maintenant, nous sommes sur une nouvelle lancée. Et ce que vous appelez silence s’explique aussi par des choix stratégiques décisifs, liés à la redynamisation du Mouvement national des femmes, celui des Jeunes, au lancement des activités des cadres du Parti, à la création du Collectif des enseignements du Parti, à l’envoi de missions à l’intérieur du pays, pour la remobilisation des troupes et l’extension des bases du Parti, en prévision du prochain Congrès et des enjeux qui se profilent à l’horizon. Soyez donc rassuré quant à la vitalité du Parti : « PSD Jant-Bi binguène namoone déloussina ! » (C’est le grand retour du Parti social démocrate)
Quel bilan tirez-vous de votre appartenance à la Mouvance présidentielle ?
On ne peut pas nier que des efforts importants ont été faits dans tous les secteurs de la vie nationale à un moment donné ; que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé…, une volonté politique franche semblait se dessiner.
Mais force est de constater aujourd’hui que cette noble ambition a été dévoyée. J’en veux pour preuve le triste sort réservé à ces 70 % de la population que constitue le monde rural délaissé, livré pieds et poings liés à la cupidité dévastatrice des opérateurs privés stockeurs (Ops) et autres huiliers ! Comment comprendre, après 50 ans d’indépendance que les autorités de notre pays ne puissent toujours pas dérouler et encadrer une Campagne agricole digne de ce nom ? Elles constatent seulement, avec désinvolture, un échec qu’on aurait pu parfaitement éviter ! C’est inadmissible au regard des conséquences dans les familles paysannes et dans toute l’économie. C’est le même constat d’échec dans la mise en œuvre d’une véritable politique de jeunesse, inclusive et rationnelle, prospective et productive qui nous aurait évité ce légitime et redoutable cri du cœur, dépit collectif d’une jeunesse désœuvrée, comme un pavé dans la mare.
Je crois qu’il y a lieu impérativement, aujourd’hui, de dénoncer l’échec de toutes ces Agences créées en leur nom et qui, en réalité, n’ont pas changé grand-chose dans leur vécu. Prenez le cas de l’Anej qui, avec un financement de plus de 2 milliards de F Cfa, n’a pu former, et encore, que 300 jeunes ! Cela voudrait dire que le coût d’insertion par jeune dépasserait les 300 millions de francs Cfa. Ajoutez à cela les boutiques de références lancées en grande pompe, censées « soulager » les populations en appliquant les justes prix : aucune efficacité, aucune visibilité ! Il faut repenser, dans une approche plus responsable et plus efficace, les conditions de la mise en œuvre d’une véritable politique de jeunesse.
Sur un autre registre, toutes les politiques de prise en charge des personnes vulnérables ont été quasiment abandonnées : arrêt du plan sésame, non application effective de la gratuité de la césarienne, hausse du coût de la consultation pédiatrique…. Ailleurs, la privatisation de la Sonacos n’en finit plus de dérouler ses conséquences néfastes dans la filière arachidière, sans parler de la cherté de la vie, du train de vie de l’Etat avec, entre autres, ses factures téléphoniques exorbitantes (le chiffre de 20 milliards est avancé !) sans compter l’incontournable casse tête de l’Energie. Donc, globalement, avec le rétrécissement progressif de l’espace économique (quelques privilégiés se partagent les BTP par exemple), nous constatons un surplace, sinon un recul injustifié, à l’heure où tout appelle au contraire au volontarisme responsable, à une rationalisation accentuée, aussi bien dans la définition des priorités que dans la gestion des finances publiques.
C’est une lapalissade de dire que le Psd/Jant-Bi n’émet pas souvent sur la même longueur d’onde que la Mouvance présidentielle. Qu’est-ce qu’il lui reproche ?
Fondamentalement, l’absence d’une priorisation simultanée de ces deux lignes de force structurées que constituent d’une part, la prise en charge de la demande sociale et d’autre part, l’exigence d’un développement harmonieux d’infrastructures modernes au service de la compétitivité de notre économie. L’Etat a privilégié l’un au détriment de l’autre. Nous militons, nous, pour la prise en charge, en même temps, de ces deux priorités. C’est un minimum de volonté politique. Si l’on a pu chercher et trouver 640 milliards pour le Plan « Takkal », à plus forte raison pour le plan Sésame ou pour combler le déficit hospitalier qui coûtent infiniment moins !
Tout aussi bien, on aurait pu trouver les ressources pour alimenter un fonds de soutien au pouvoir d’achat et à l’insertion des jeunes pour qui aucune mesure incitative n’a été prise en matière d’emploi. La diminution de l’impôt sur les sociétés de 33% à 25% aurait dû booster l’emploi, en renforçant les capacités d’embauche des entreprises bénéficiaires. Nous constatons tout à fait le contraire avec le foisonnement des contrats à durée déterminée (cdd) et la persistance du chômage, notamment celui des jeunes : c’est là l’exemple type d’une fiscalité improductive. Il est encore possible de rectifier le tir, en mettant en demeure les entreprises qui ont des marchés captifs (Télécoms, Cimenteries, sucriers, Banques, Assurances et BTP) de se joindre à l’effort national de promotion de l’emploi, surtout des jeunes. A défaut, que l’Etat assume ses responsabilités pour revenir sans états d’âme sur cette mesure incitative qui n’a pas répondu aux attentes. Le pactole ainsi récupéré pourrait servir à soutenir le pouvoir d’achat des ménages avec la subvention de certains produits de base (essence, riz, huile, sucre, tomate), voire même ré-oxygéner le Plan Sésame essoufflé et combler le déficit financier des hôpitaux. C’est cela la priorisation simultanée que nous théorisons.
D’aucuns disent qu’en dépit de votre cohabitation, vous rencontrez rarement Wade. Qu’est-ce qui l’explique ?
(Rires) Nous nous voyons à chaque fois que de besoin. Je n’ai pas connaissance d’une demande d’audience non satisfaite.
Qu’est-ce que vous reprochez fondamentalement à Wade ou son entourage ?
Evitons de personnaliser le débat. Ce n’est pas le style du Psd/Jant Bi. Nous mettons un point d’honneur à cela. Maintenant, dans la mise en œuvre des politiques de l’Etat, nous sommes amenés à avoir un regard critique, sans être mesquin, pour juger de leur opportunité ou leur pertinence ou tout simplement manifester le désir de porter à son appréciation une proposition de notre Parti que nous jugeons utile à la bonne marche du pays. Et il arrive quelquefois que les relais, bizarrement, demeurent sourds, comme si des gens, quelque part, travaillent à décourager les alliés du Président. Nous osons espérer qu’avec l’arrivée d’Abdou Fall dans l’espace immédiat du Président, du fait de son esprit d’ouverture reconnu, la donne va changer. Wade est t-il au courant de ces pratiques ?
Quelles sont ces pratiques ?
Obstruction et blindage autour de Wade. Au Palais, il y a des tendances, des courants, qui sont sous-tendus par la jalousie. Maintenant, il pourrait y avoir une lueur d’espoir pour ceux qui ont envie de voir le Président. Car, avec l’arrivée d’Abdou Fall, les choses pourront changer. En tout cas, du côté des députés, on sent qu’Abdou Fall est plus accessible.
Comment analysez-vous la démission d’Aminata Tall ?
C’est avec gène que je me prononce sur cette démission, parce que je ne suis pas du Parti démocratique sénégalais. Mais si elle a quitté Wade, c’est certainement parce qu’Aminata Tall était à l’étroit ou l’on a dû torpiller ses relations avec le président de la République. Même si Wade a les prérogatives de nommer ou de dégommer qui il veut, il n’en demeure pas moins qu’Aminata Tall était une militante du Pds de la première heure. C’est une femme de cœur qui, de mon point de vue, faisait partie des pièces maîtresses de l’Alliance Sopi pour toujours. La preuve, à chaque fois que Wade n’était pas là, elle était toujours présente aux réunions de l’Ast.
Comment voyez-vous les départs à répétition des anciens compagnons Wade ?
Encore une fois, je suis embarrassé de devoir évoquer ce genre de sujet, car n’étant pas membre du Pds. Seulement, je constate, pour m’en désoler, qu’au lieu de se rassembler, ces gens-là se divisent de jour en jour.
Est-ce que la faute n’incombe pas à Wade ?
Je ne saurais être affirmatif, mais il y a de quoi se poser des questions. Car, en politique, l’idéal c’est d’additionner plutôt que de diviser.
Pour avoir côtoyé Me Wade, est-il ouvert ou allergique à la critique ?
A priori, il est ouvert. Mais je n’ai pas eu l’occasion de discuter souvent avec lui pour pouvoir le juger objectivement. Franchement, on était des alliés, mais je ne l’ai pas pratiqué pour autant.
Pourquoi ne l’avoir pas pratiqué couramment ?
Parce que je ne suis ni ministre, ni un collaborateur direct. On avait juste l’habitude d’avoir des échanges protocolaires.
Quand vous étiez cloué sur votre lit d’hôpital, suite à votre accident, Wade s’est-il enquis de votre santé ?
C’est par le biais d’Aminata Tall que j’avais de ses nouvelles. Aussi bien en France qu’au Sénégal. Même l’ambassadeur du Sénégal en France venait me voir. C’est l’occasion de remercier Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Bara Tall, Djibo Leyti Kâ, Ousmane Ngom, Abdourahim Agne. Qui sont tous venus me voir soit à l’hôpital, soit à mon domicile.
Qu’est-ce que cela vous fait de voir Wade rejeter la main tendue du bureau des Assises nationales, pour le règlement de la crise en Casamance ?
Je pense que quand on élit un président de la République, le minimum qu’on puisse attendre de lui c’est de pouvoir résoudre les équations qui se posent devant lui. Cela veut dire également qu’on doit lui faire confiance, pour qu’autant faire se peut, il puisse résoudre les équations. N’empêche, cela ne doit pas exclure qu’il soit ouvert au dialogue. D’autant que le conflit casamançais est une affaire de tous les Sénégalais.
Pourtant, Wade avait promis de mettre fin à la rébellion en 100 jours…
En disant qu’il pouvait résoudre le problème qui sévit au sud du pays, Wade ne faisait que tenir des propos politiques. Tout le monde savait qu’il y avait un grand fossé entre ses paroles et la réalité du terrain. Mais l’on ne reconnaît le maçon que sous le mur. C’est pourquoi, le chef de l’Etat aurait dû répondre favorablement à la proposition des tenants des Assises nationales.
Selon vous, la candidature de Wade est-elle ou non recevable ?
Nous sommes dans une République organisée, où chaque institution a son champ de compétence clairement défini ; la loi fondamentale de notre pays réserve le droit de se prononcer utilement sur cette question au seul Conseil constitutionnel. Nous attendons son verdict.
Allez-vous soutenir la candidature de Wade à la Présidentielle de 2012, si elle est acceptée par le Conseil constitutionnel ?
Je vous disais en début d’interview que nous sommes en pleins préparatifs de notre prochain Congrès. Au final, c’est ce Congrès-là qui choisira le candidat de notre Parti. Il est clair que l’idéal pour nous, c’est que le parti se présente ; parce que la vocation d’un Parti politique, c’est la prise du Pouvoir et son exercice ; néanmoins, si nous devions être appelés à porter une autre candidature, ce serait très certainement sur la base d’un programme précis, avec des objectifs clairement définis pour le court, le moyen et le long terme.
Êtes-vous prêt à vous allier avec un candidat de Benno Siggil Seneegal ?
La réponse coule de source. Nous avons parlé tantôt de programme partagé ; or nous ne partageons pas le choix de Benno pour un régime parlementaire, tributaire et otage des états d’âme des comités centraux qui vont faire et défaire les gouvernements, installant ainsi le pays dans une instabilité perpétuelle, peu propice au Développement. Ce n’est pas exactement ce que nous souhaitons à notre pays. Si Israël et l’Italie peuvent se payer ce luxe à peu de frais, le Sénégal, quant à lui, ne saurait sortir indemne d’un tel système. En tout cas, à l’état actuel des choses, il est difficile d’envisager des relations avec Benno Siggil Senegaal. Mais s’ils reconsidéraient le régime parlementaire, il ne serait pas exclu que le Psd/Jant-Bi puisse marcher la main dans la main avec l’opposition.
Croyez-vous, avec les difficultés de toutes sortes auxquelles sont confrontés les Sénégalais, que Wade ait une chance d’être reconduit ?
Nous estimons que devant l’ampleur et la profondeur des difficultés de tous ordres que vivent les Sénégalais, si des mesures draconiennes ne sont pas prises, comme autant de réponses à leur désespoir voire à leur colère, qu’il ne sert à rien de nier, ce ne sera pas chose aisée pour le candidat Wade.
Quelle appréciation faites-vous du Plan « Takkal » de Karim Wade ?
Si le plan Takkal a pour finalité, après étude approfondie du système énergétique, d’identifier les goulots d’étranglement et de les neutraliser, de trouver dans la durée les solutions idoines, tout en soulageant dans les plus brefs délais l’ensemble des consommateurs, ce plan mériterait le soutien de tous. Mais dans les faits, nous constatons pour nous en désoler que Takkal risque d’une part d’éteindre des secteurs sociaux stratégiques comme la Santé, l’Education, la Justice, l’Electrification Rurale, l’Assainissement entre autres, du fait de la réaffectation d’une partie de la dotation qui leur était destinée ; d’autre part, la décision de louer et de faire fonctionner quasiment au prix coûtant des centrales qu’on aurait pu acquérir à terme par le biais du leasing pose un sérieux problème de rationalité et de sécurisation de notre système de production et de distribution. Au demeurant, tous ces choix demeurent aléatoires tant que les voies de l’Eolienne et du Solaire resteront inexplorées. Ce sont là des ressources dont nous disposons en quantité suffisante et quasiment pour l’éternité, alors que l’énergie fossile qui se raréfie confirme qu’elle ne représente plus l’avenir. Nous émettons donc de sérieuses réserves sur TAKKAL.
Si vous étiez à la place de Wade, prendriez-vous votre fils pour lui confier toutes les charges de Karim Wade ?
Wade est Wade, Mamour est Mamour ; c’est tout dire
Vous aspirez à diriger le Sénégal. Donc, forcément, vous devez avoir un regard sur l’omniprésence du fils du président dans les affaires de l’Etat ?
En tout cas, ce que je peux dire c’est qu’outre Karim Wade, le Sénégal regorge de compétences. Je trouve que le pays dispose d’autres fils vertueux au même titre que lui. Aussi, je m’attacherais à davantage consolider l’Etat de droit et l’esprit républicain.
L’Alliance Sopi pour toujours est traversée par des contestations au sujet du poste de coordonnateur. Quel est votre avis sur cela ?
En vérité, nous étions venus porter la candidature de Wade. Mais aujourd’hui, l’enjeu à l’Ast, c’est de porter la candidature…de tel ou tel coordonnateur. Il est évident que nous ne sommes plus sur la même longueur d’onde. En conclusion, l’Ast ne nous concerne plus. Les problèmes d’Ast sont terminés pour nous. Ce qui urge aujourd’hui, c’est la nécessité de prendre en charge la forte demande sociale, notamment le chômage des jeunes.
Quel est l’appel que vous lancez au Mouvement « Y en a marre » ?
Le Mouvement « Y en a marre » est un constat. Il est là, effectif. Mais dans l’avenir, qu’est-ce qu’il deviendra. Je crois que, aussi solide que soit cette structure, il faut qu’elle donne un contenu à sa démarche.
Ce Mouvement vous inspire-t-il crainte ?
Aujourd’hui, tous ceux qui sont au fait des problèmes du pays savent que c’est un Mouvement porteur de dangers, pour ne pas dire de potentiels risques. Pour la seule et simple raison que « Y en a marre » est une Organisation à la dimension du désespoir des Sénégalais.
Que dites-vous d’Idrissa Seck qui est récemment exclu du Pds par Wade ?
Tout le monde a constaté que les positions que défendait Idrissa Seck étaient incompatibles avec la ligne du Parti démocratique sénégalais. Par conséquent, il était déjà de fait hors du Pds ; c’est ce qui a été formalisé par le Pds. Maintenant, le maire de Thiès n’a qu’à prendre ses responsabilités. Et s’il veut conquérir le Pouvoir, monsieur Idrissa Seck n’a qu’à prendre ses responsabilités.
Envisagez-vous une alliance avec le maire de Thiès ?
Rien n’est écarté. Nous sommes dans une dynamique frénétique de consultations tous azimuts. Même si la position finale de notre Parti sera dictée par la pertinence des axes programmatiques. Et puis, qui vous dit que nous ne sommes pas en train de nous voir et de discuter des modalités d’aller ensemble à la prochaine Présidentielle ? On est en bons termes et nous nous parlons. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Je crois que tout sera clair à l’occasion du Congrès de notre Parti, qui dégagera la posture à adopter.
Entretien réalisé par Daouda THIAM
lasquotidien.info
Ainsi parlait Madere Fall president du mouvement Right 2012
Date: Sunday, November 11, 2007, 2:12 PM
Je crache sur le PDS et sur son Secretaire General Maitre Abdoulaye Wade
En reduisant la vie politique nationale et internationale ,entre le duel PRO Macky et pro Karim, le president wade, a installe,le pays dans une situation inacceptable.Les militants du pds sont divises entre pro tel et tel.La situation sociopoltique deletere,consecutive a la mauvaise gestion des ressources du pays,la gabegie,l’intention inavouee de nous imposer son fils karim wade, m’obligent a prendre de la distance par rapport a la chose politique.
je ne peux plus continuer a supporter le president abdoulaye wade dans sa gestion catastrophique des ressources du pays.je ne suis pro personne,ni Macky,encore moins ce moins que rien de Karim wade.Je trouve tres choquant que des militants du pds ,puissent
supporter KARIM au detriment,de tout les autres compagnons loyaux de SON PERE. Tout le merite du fils de wade,est d’etre le fils de son pere.Je ne suis dans la logique de supporter qui que ce soit dans la galaxie liberale politique actuelle.
Aux malintentionnes ,qui justifieraient ma decision ,par rapport,au processus de liquidation de l’ancien premier ministre Macky sall,je reponds simplement ,c’est mal me connaitre.
Macky, karim,WADE, ABDOULAYE WADE,sont tous pareils pour moi, ils sont tous responsables des souffrances de nos familles respectives basees au senegal.LE president WAde a lamentablement echoue,dans sa mission de sortir les senegalais des tenebres.
Quand ce vieux maniaque,prend le tresor public pour sa proche poche,c’est qu’il y a probleme.
Je suis en dehors de la chose politique , en tant qu’acteur,je prefere mener mon combat,ailleurs ,et cela jusqu’a nouvel ordre.
Madere.