La Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Descos) a épinglé Eiffage. La Descos a sommé l’arrêt des travaux de construction à l’entreprise française au niveau du technopole de Pikine.
La société exécutait, un chantier de 0.8 hectares dans les Niayes, au site du Technopôle de Dakar. Le lieu devait faire office de base de chantier. Eiffage était à la phase du remblayage de la surface en construction lors de la sommation de la Descos. Les travaux d’aménagement d’Eiffage ont débuté après la signature d’un partenariat avec la direction des aires marines communautaires protégées. En contrepartie, Eiffage devait verser, selon le Quotidien qui a repris une information de la Rfm, à la direction une redevance mensuelle de 15 millions de francs Cfa.
La Descos a intervenu pour l’arrêt des travaux. Un tel procédé est, en effet, banni par le décret visant la protection des réserves naturelles urbaines.
Cependant, la direction des aires marines protégées est intervenue. Elle précise, sur les ondes de la radio, qu’Eiffage n’avait pas un droit de construction. L’entreprise disposait d’une autorisation pour stocker les matériaux de constructions de l’autopont Cambéréne.
L’autorisation est actuellement annulée. L’entreprise sommée d’enlever les matériaux au constat des modifications sur le site.