Le ministre des Forces armées a rappelé que l’Afrique faisait face à de ’’nombreux et pressants défis’’ en matière de sécurité, entre autres.
’’Certes, nous pouvons être fiers des progrès accomplis dans le cadre d’initiatives majeures telles que le NEPAD, l’Agenda 2063, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), etc. En même temps, nos défis restent nombreux et pressants. Je ne peux donc que me réjouir de constater que les questions sécuritaires majeures de notre espace continental font l’objet de toute notre attention’’, a-t-il déclaré.
Me Sidiki Kaba s’exprimait, jeudi, à Addis-Abeba, à l’ouverture de la 14e réunion ordinaire du comité technique spécialisé sur la défense, la sureté et la sécurité de l’Union africaine.
Dans son discours dont l’APS a reçu copie, le ministre a souligné que ’’les points inscrits à l’ordre du jour et les sessions prévues cette journée, portant notamment sur la paix et la sécurité, démontrent-ils la bonne prise en compte des défis relatifs à l’opérationnalisation de la nouvelle structure de la Force en attente, véritable fer de lance de la sécurité régionale’’.
Selon lui, ’’dans ce contexte, il est primordial’’ de se concentrer sur les ’’axes d’efforts urgents’’.
Il s’agira de ’’renforcer la coordination entre l’Union africaine et les Communautés économiques régionales à travers les mécanismes régionaux dans l’emploi de la Force africaine en attente ; garantir un financement prévisionnel et durable des opérations de soutien à la paix mandatées par l’Union africaine, sur autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies’’.
Le ministre a souligné aussi la nécessité de ’’disposer d’une Force africaine en attente équipée, entraînée et capable de se déployer rapidement et de conduire des missions robustes d’imposition de la paix, avec une capacité de transport stratégique’’.
’’L’impératif de résultat nous presse de mettre en œuvre nos engagements pour améliorer les performances de l’Union, y compris par le renforcement de ses capacités en tous genres’’, a-t-il dit.