XALIMANEWS-Mouhamadou Lamine Massaly a officialisé le lancement de sa formation politique dénommée l’Union pour une nouvelle république (Unr). Dans son discours de lancement de son parti, hier à Thiès, le leader de ce nouveau parti, a indiqué, dans des propos relayés par LeQuotidien, que «le respect du calendrier électoral est gage d’une bonne respiration de notre démocratie que tous les pays nous envient».
Pour l’ancien président du conseil d’administration de Dakarnave, le risque que certains politiciens dont les listes risquent d’être invalidées, pourraient vouloir perturber les élections. Dans son viseur, ce sont plus les leaders de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi askan wi qui risqueraient de perturber le jeu démocratique.
A en croire au leader de l’Unr, l’heure est à l’Union des forces jeunes pour faire face aux abus dans cet espace politique qui, de jour en jour, montre des limites. Ainsi, Lamine Massaly en appelle donc «à la vigilance et à la mobilisation de l’Etat ainsi que de tous les acteurs politiques et de la Société civile» pour faire face à ces agitateurs.
Toutefois, l’allié de Pape Diop met en garde la jeunesse du pays devant les agissements de ceux qui, pour lui, ne sont habités que par «des ambitions égoïstes et démesurées pour l’atteinte desquelles ils n’hésiteront nullement à plonger le pays dans le chaos, comme l’ont démontré si bien les évènements regrettables de mars 2021 qui ont occasionné la mort de 14 personnes». Dans le même ordre d’idées, son parti considère que «les autorités judiciaires devraient aller jusqu’au bout de la procédure enclenchée pour situer les responsabilités et punir les faits d’appel à l’insurrection contre les institutions de la République».
Pour ceux qui ne comprendraient pas de qui il parle, Mouhamadou Lamine Massaly va indiquer qu’il s’agit de «ce lot de fossoyeurs de notre démocratie… qui, en réalité, ne sont que de vulgaires et sinistres adeptes des salons de beauté et de massage parce qu’incapables de gérer leurs pulsions sexuelles». Un clin d’œil appuyé à l’affaire Sweet Beauty.
Et pour faire bonne mesure, il faudrait ajouter parmi les victimes de ses attaques, «ces auteurs de détournements de deniers publics, notamment de caisse d’avance, et de meurtre, en procès d’appel, dont l’unique champ d’expression sont les réseaux sociaux». Khalifa Sall et Barthélemy Dias, pour ne pas les nommer.
Investi aux dernières élections sur la liste de Bokk Gis Gis de l’ancien maire Pape Diop, Mamadou Massaly invite les militants à voter massivement pour cette liste et promet de poser les premiers jalons politiques de son parti dans les jours à venir
Avec LeQuotien