XALIMANEWS- Les syndicats de l’enseignement craignent le non respect des accords par le gouvernement. Ainsi, après seulement quelques mois d’accalmie que tout le monde espérer longue, l’école replonge dans la crise.
«Constatant le non-respect des engagements financiers signés le jeudi 3 mars 2022 avec les syndicats devant être matérialisés à la fin du mois de mai», le Saemss et le Cusems ont mis en place un plan d’actions. Ils ont décrété un débrayage ce matin suivi d’une conférence de presse durant laquelle les 7 syndicats les plus représentatifs ont décrété une semaine de grève totale à partir de vendredi 27 mai jusqu’au vendredi 03 juin.
Par ailleurs, les enseignants ont décidé de boycotter toutes les évaluations : évaluations harmonisées, devoirs, compositions du second semestre, activités d’éducation physique et sportive, activités de cellules pédagogiques et tous les examens.
Ces syndicats se sont rencontrés ce mercredi pour «échanger des informations et dégager des perspectives pour une prise en charge efficace des difficultés générées par ce qu’il convient désormais de qualifier de non-respect des accords parle gouvernement».
Ils ont déploré la situation «inqualifiable générée par les actes posés par le gouvernement qui, contrairement à ses engagements, a outrepassé le périmètre imposable et a empiété sur les montants nets annoncés».
La réponse ferme de l’État doit être de PONCTIONNER immédiatement les salaires des jours non travaillés ! La fermeté doit primer à chaque fausse grève de ces indignes enseignants politiciens qui utilisent leurs syndicats comme des moyens de chantage sur la paix sociale et sur l’avenir de nos enfants ! Les Dame Mbodj, Souarou Sène, Ablaye Ndoye et les autres mercenaires de l’éducation ont criminellement fermé les classes pendant 3 mois en pleine année scolaire uniquement pour influencer les élections locales !! Et pendant tout ce temps ils faisaient du Khar matt dans le privé. C’est criminel, immoral, abject et leur place est à Rebeuss. Mais la vraie réponse doit être de COUPER immédiatement les salaires de ces criminels de l’éducation, comme on l’aurait fait en Guinée, au Mali ou au Rwanda.