XALIMANEWS-En tournée nationale en vue des prochaines élections législatives prévues le 31 juillet prochain, le leader du parti Awalé a passé un moment difficile à l’étape de Tambacounda. Interpellé par les policiers du Commissariat urbain de Tamba, il a finalement été libéré après quelques heures. Selon LeQuotidien, il lui est reproché d’avoir distribué des prospectus et flyers dans la ville. Ce qui serait en porte-à-faux avec la loi, auraient avancé les autorités préfectorales.
Refusant d’obtempérer à l’ordre d’arrêter ses activités, il a été arrêté et conduit au Commissariat. Mais, il n’y passera pas beaucoup de temps.
A sa sortie des locaux de la police, Dr Abdourahmane Diouf a d’emblée tenu à battre en brèche les allégations de l’autorité administrative. «Le Préfet m’a dit que la distribution des flyers et autres prospectus est en porte-à-faux avec la réglementation en ce moment. Donc, je devais arrêter la distribution», informe le leader d’Aar Sénégal. Seulement, rétorque-t-il, «j’ai dit au Préfet que nous sommes des hommes politiques responsables et aussi nous savons interpréter la loi. Actuellement, il n’y a aucune disposition de la loi qui interdise notre action. Et que par conséquent, rien ne peut nous empêcher de faire connaître notre contrat de législature».
Le leader du parti Awalé ajoutera : «C’est sur ces entrefaites que nous avons été interpellés par le Commandant de la police, puis par le Commissaire et le Préfet. Ils nous ont dit que nous sommes sous le coup de la loi et qu’en ce moment, les rassemblements sont interdits. Nous leur avons répondu que nous ne pouvons pas arrêter à moins qu’ils nous montrent les bases légales sur lesquelles ils ont fondé leurs arguments.» Il ajoutera : «Nous ne sommes pas en campagne et nous n’avons pas fait couvrir nos activités par les médias publics et privés. Seulement, la précampagne permet l’activité que nous menons. Donc point besoin d’arrêter.»
Avec Le Quotidien