Abdoulaye Diouf Sarr limogé du ministère de la Santé, en mai dernier, suite au drame de Tivaouane où 11 bébés avaient été déclarés morts calcinés, dit ne plus renouer avec le stress quotidien du ministère. Et rejette, dans un entretien avec le quotidien Kritik, toute impression d’avoir été sacrifié.
« Pas du tout ! C’est avec beaucoup de philosophie que j’ai vécu cette épreuve, en responsable, conscient des enjeux pour le secteur. Vous savez, dans le secteur de la santé, les hommes, qui ne sont pas du sérail, ont du pain sur la planche, on les attend toujours au tournant. Heureusement, durant notre magistère, le dialogue permanent nous a permis de nouer un pacte social pour la stabilité du secteur », confie Abdoulaye Diouf Sarr.
Avant d’ajouter : « pour le drame regrettable de Tivaouane, qui était évitable, je le répète, nous avons été éplorés et aucun drame n’a jamais suscité autant d’émotions, de tristesse et de malaise, depuis que je suis à la tête du ministère de la Santé. Maintenant, nous sommes juste des missionnaires qui, en fin de mission, peuvent juste jouir des états de service rendus pour le Peuple. Mais pour la décision, c’est du ressort exclusif du Chef de l’Etat. Et nous sommes toujours dans les dispositions, avec le même engagement, pour soutenir toutes ses initiatives ».