Les vagues de chaleur devraient « dépasser les limites physiologiques et sociales de l’homme » au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Asie du Sud et du Sud-Ouest préviennent le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies et la Croix-Rouge dans un rapport publié lundi.
« Mais comme le rapport que nous lançons aujourd’hui le note, les vagues de chaleur représentent certaines des catastrophes les plus meurtrières jamais enregistrées et c’est peut-être quelque chose que nous n’avons pas apprécié. « , expliqueMartin Griffiths, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
Cette vague de chaleur pourraient causer des pertes en vies humaines, des mouvements de populations et renforcer des inégalités selon le rapport.
» Une sécheresse dévastatrice, comme celle qui pousse la Somalie au bord de la famine, est rendue bien plus mortelle lorsqu’elle se combine à une chaleur extrême. Nous pouvons nous attendre à ce qu’elles soient plus nombreuses à l’avenir et, en fait, les choses vont vraiment empirer à mesure que le changement climatique continue à échapper à tout contrôle. », souligne chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
« Les taux de mortalité futurs prévus en raison de la chaleur extrême sont stupéfiants — d’une ampleur comparable d’ici la fin du siècle à celle de tous les cancers ou de toutes les maladies infectieuses — et stupéfiants d’inégalité », indique le rapport.
Face à cette alerte, les pays participants à la COP27 le mois prochain en Egypte sont appelés à investir dans l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets dans les régions les plus exposées.