« Dans «93, Faubourg Saint-Honoré» sur Paris Première, une émission aujourd’hui disparue, l’animateur Thierry Ardisson conviait des personnalités à dîner chez lui. Tristane Banon, journaliste et romancière, raconte comment un homme politique français a tenté de la violer » rappelle LeParisien.fr évoquant une déclaration signalée par @si à l’époque.
« La scène s’est déroulée avant 2002. L’émission a été diffusée en 2007, les 5 puis 20 février, elle a tourné sur la toile en 2008… au moment de l’affaire Piroska Nagy. La jeune femme donnait le nom de son agresseur, nom qui avait été couvert d’un long «bip» par la production. » explique LeParisien.fr avant de conclure sur le fait que la jeune femme n’a pas porté plainte « «Je n’ai pas osé, je ne voulais pas être jusqu’à la fin de mes jours la fille qui avait eu un problème avec un homme politique» » LePost.fr citait Banon en octobre 2008 « Quand Ardisson m’a lancée sur le sujet, je me suis dit: ‘merde, après tout, personne n’en parle’, alors j’ai parlé.« |
Selon Banon, les éditions Anne Carrière qui préparaient la sortie de son livre, Erreurs Avouées, auraient supprimé le chapitre faisant allusion à l’incident qu’elle impute à DSK. En fait, « C’est un chapitre qui n’apportait rien au livre, j’en ai discuté avec l’auteur, et nous avons décidé d’un commun accord de le supprimer » avait expliqué à @si Alain Carrière, qui a suivi la sortie de ce livre à l’époque. « Il n’y a eu aucune censure. Il s’agissait d’une affaire concernant la vie privée. Quand je lis les déclarations qui sont prêtées aujourd’hui à cet auteur, cela ne correspond pas du tout à la version que j’ai gardée en mémoire. Il n’y avait pas de mots aussi durs. »
Banon, en 2008, n’avait pas répondu à nos demandes de précisions. Elle n’a jamais porté plainte.
Invité en 2008 de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC, Thierry Ardisson avait déclaré, à propos de DSK : « Tout le monde le savait, moi j’ai 14 copines qui m’ont dit il a essayé de me sauter. En même temps, c’était le danger pour lui d’aller aux Etats-Unis, parce qu’en France ça fait partie du paysage, là-bas ils rigolent moins. Je pense que ce type-là a une maladie: on peut aimer baiser, mais à ce niveau-là… Il faut qu’il fasse une cure! « .
La plupart des médias traditionnels ont toujours pris avec beaucoup de réserves le témoignage de Tristane Banon. Une recherche dans les archives du Monde, par exemple, ne donne aucun résultat.
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