Les professeurs du lycée Seydina Limamou Laye ont tenu un
point de presse pour alerter sur l’état de délabrement avancé de leur établissement. Ce centre d’excellence est, en effet, frappé par le coup de la vétusté des bâtiments, les professeurs et les élèves font cours avec la peur au ventre car les bâtiments peuvent s’affaisser sur eux à
tout moment. Comme ce fut le cas un peu avant l’ouverture des classes le plafond de la salle des professeurs s’était effondré. Heureusement, il n’y avait personne.
Aujourd’hui, encore ces enseignants interpellent l’Etat du Sénégal pour qu’il vienne à la rescousse du lycée d’excellence Seydina Limamou Laye. Plus de 50 ans après sa construction, il a été réfectionné à trois reprise. Madame Gagnessiri Fall, professeur de philosophie a porté la parole du comité des professeurs.
« Nous avons décidé de faire tenir ce point de presse pour interpeller les autorités pour la énième fois. En effet, le lycée Seydina Limamou Laye est dans un état de délabrement très avancé. Et si l’on y prend garde le pire pourrait se produire. Tous les bâtiments sont en train de tomber en ruine,
les professeurs et les élèves font les cours dans une inquiétude inexplicable car à tout moment le plafond peut s’effondrer ». Le lycée n’est plus que l’ombre de lui-même, « en plus de la vétusté des bâtiments, il y’a le problème de l’insécurité avec les charretiers et les cantines qui occupent
de façon anarchique la devanture du lycée. Nous ne sommes pas en sécurité ni dans les classes et après les cours la peur de se faire
agresser nous hante. Vraiment ça ne peut plus continuer, les autorités n’ont qu’à prendre leur responsabilité pour reconstruire le
lycée. Et quand je dis reconstruction je ne parle pas de bricolage comme il a été fait à trois reprises depuis sa construction. Et les
conséquences sont là, c’est tout l’établissement qui menace de tomber en ruine « , prévient le Mme Gagnessiri Fall. Poursuivant, elle ajoute : « Juste avant l’ouverture des classes le plafond de la salle des professeurs s’était effondré ; heureusement, il n’y avait personne. Mais aujourd’hui,
nous courons un grave danger en continuant de donner les cours dans ces conditions. Car à tout moment l’édifice peut tomber.
C’est pourquoi nous n’excluons pas de passer à la vitesse supérieure car il y va de notre sécurité et de celle des élèves. Nous espérons que les autorités en charge de ce dossier vont en faire une priorité. Il ne faut pas qu’ils attendent qu’une tragédie se produise pour venir en sapeurs-pompiers » prévient-elle
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