Les arrestations deviennent de plus en plus fréquents dans le champ politique sénégalais et dans la plus du temps il s’agit d’opposants ou de simple activistes. Il se retrouvent en prison au jour le jour pour avoir critiqué une certaine gestion étatique. Cheikh Oumar Diagne, Abdou Karim Gueye, Outhman Diagne, Papito Kara, Pape Alé Niang et récemment Fadilou Keita sont parmi tant d’autres qui ont vu leur vie tourner au cauchemar pour de simple déclaration sur une question qui interpelle l’opinion. Le dénominateur commun de toutes ses personnes est d’être contre les politiques du président Macky Sall et son gouvernement car dire qu’ils sont contre l’État serait trop dire. Et là on s’interroge si vraiment nous assistons à une chasse à l’homme ?
En tout cas les faits ne disent pas le contraire. Cherchons t-on à installer un climat de peur autour des questions d’intérêt public ? Si tel est le cas, l’inquiétude devra se poser alors sur un probable très grand recul démocratique du Sénégal qui jusque là se ventait d’une démocratie sans commune mesure. La liberté d’expression faisant partie de baromètres de mesure de la démocratie est souffrante et cela se corrobore par l’arrestation suivi du mandat de dépôt du journaliste d’investigation Pape Alé Niang. Celui-ci à l’image du défunt patron de presse Sidy Lamine Niass s’est toujours distingué par son sens de l’engagement dans les combats citoyens à travers son métier afin de préserver le Sénégal du mal qui a touché nos les pays voisins. Hélas, quelques jours après avoir brandi lors d’un live un rapport d’enquête interne de la gendarmerie, le sieur Niang est arrêté en plein jour. Cependant, un de ses avocats Me Moussa Sarr qui se cache derrière le principe du secret de l’instruction nous dira que son arrestation n’a pas de rapport avec le document qu’il détenait.
Ils sont des hommes et femmes qui croupissent encore en prison laissant femmes et enfants dernière. Qui pour arrêter cela ? Nous restons sur notre faim devant cette pertinente interrogation qui interpelle les politiques et la société civile de notre bien aimé Sénégal des hommes.
Tout ça n’est que le début d’une page sombre de l’histoire du Sénégal. L’année 2023 qui s’ouvre dans 3 semaines exactement sera une de tous les dangers. Macky sall a totalement perdu le pouvoir populaire mais il va sacrifier la vie de nombreux sénégalais en particulier les jeunes pour tenter sans aucune chance de succès de conserver son régime dictatorial moribond.