Ce week?end, les sénégalais ont assisté à un fait rarissime dans la capitale de la petite cote. Mbour, bruyante mais inoffensive, a vu gicler du
sang chaud de deux innocentes victimes tombées sous les balles bien réelles d’un fou furieux assaillant qui, avec l’énergie d’un désespoir aussi
brutal que fou, tirait sur tout ce qui bouge. Des scènes que l’on ne voit, ici, à Galsen, qu’à travers le petit écran, dans les grandes capitales européennes, américaines ou asiatiques. Hélas, avec l’affaire du marché central de Mbour, nous sommes donc tenu d’accepter la triste réalité : le
quotidien sénégalais ne se résume pas seulement à l’affaire « Adji Sarr/Ousmane Sonko », encore moins à la nouvelle dualité « Ams/Reels», acronymes des deux structures rivales qui englobent en leur sein des maires et autres élus de la majorité et du pouvoir. La réalité, c’est aussi et
surtout, ce besoin de sécurité de plus en plus grandissant dans nos villes et nos campagnes, aux frontières terrestres surtout, où l’entrée des
personnes et la circulation des biens, licites ou illicites, est libre et gratuite. Si bien que tout le monde et n’importe qui peut franchir le sol sénégalais quand et comme il veut. Malheureusement, certains parmi nos visiteurs, comme ce fameux Aly Kouyaté, dangereux « étranger vivant parmi nous », nous administrent cette piqure de rappel, macabre hélas, pour nous dire que les priorités, les vraies, devraient être redéfinies par une réelle volonté politique.
Bathie Le Citoyen
Piqûre de rappel (Par Bathie le Citoyen)
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