Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ?
Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part.» Que nous apprend cette légende ?
Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels parce que l’on se sent impuissant ou que l’on pense que la solution doit venir des autres, on peut agir avec ses compétences, et ses moyens.
Et même si pris isolément nos actes semblent dérisoires, c’est grâce à la somme de ces actes, que les choses changent.
Tirant leçon de cette légende, une jeune sénégalaise du nom de Ndeye Maguette Ndiaye, vivant à Atlanta, aux États-Unis a décidé, après avoir visité le village de Simal (dans le Sine) de faire sa part, en offrant la somme de 500 000 francs pour la réfection de l’école et 500 000 francs, aux femmes du village, pour créer une association de microcrédit, pour le financement de leurs activités.
La microfinance est un instrument efficace qui joue un rôle important pour le développement économique d’un pays. C’est un moyen qui permet aux populations vulnérables, et particulièrement aux femmes, de créer des activités génératrices de revenus.
De par son geste, mademoiselle Ndeye Maguette vient de démontrer, que chacun, avec les moyens dont il dispose, peut « faire sa part » et ainsi participer à la lutte contre le sous-développement.
Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes sociaux ou économiques actuels parce que l’on se sent impuissant ou que l’on pense que la solution doit venir des autres, on peut agir avec ses compétences, et ses moyens. Et même si pris isolément nos actes semblent dérisoires, c’est grâce à la somme de ces actes, que les choses changent.
Merci à Ndeye Maguette Ndiaye
THE LEGEND OF THE HUMMINGBIRD: (A Native American legend!)
One day, says the legend, there was a huge forest fire. All terrified animals, aghast, watched helplessly disaster. Only the little hummingbird was busy, fetching a few drops with its beak to throw them on the fire. After a while, the armadillo, annoyed by this ridiculous agitation, said to him: “Hummingbird! You’re not crazy ? It is not with these drops of water that you will put out the fire! »
And the hummingbird answered him: “I know it, but I do my part. »
What does this legend tell us?
Rather than doing nothing in the face of current environmental, social or economic problems because we feel helpless or because we think that the solution must come from others, we can act with our skills and our means. And even if taken in isolation our actions seem ridiculous, it is thanks to the sum of these actions that things change.
Learning from this legend, a young Senegalese named Ndeye Maguette Ndiaye, living in Atlanta, United States decided, after visiting the village of Simal (in Sine) to do her part, by offering the sum of 1 000 DOLLARS for the repair of the school and 1 000 DOLLrs, to the women of the village, to create a microcredit association, for the financing of their activities.
THANKS NDEYE MAGUETTE