Hier nuit, j’ai suivi le discours du Président de la République dans les locaux de Touba TV. J’ai écouté pour prendre des notes plus que je n’ai regardé les images où furtivement les couleurs de l’arrière plan semblaient tirer vers des couleurs partisanes. Le discours lui-même, vingt-cinq minutes, était assez long pour un discours présidentiel de fin d’année. Le Président de la République nous avait habitué à des discours beaucoup plus courts. Nous avions l’impression que le Président de la République voulait prouver aux Sénégalaises et aux Sénégalais qu’il avait vraiment travaillé, qu’il n’était pas resté oisif durant toute l’année. Les infrastructures faites ou non faites, les équipements livrés ou non livrés, les milliards à vous donner le tournis, tout cela défilait porté par une voix qui tentait de faire sentir la force de l’homme qui parlait. C’est comme si le Président de la République faisait face à un peuple qui n’était pas convaincu de son bilan annuel, qui ne ressentait pas les bienfaits de ses réalisations. Il semblait s’évertuer à plaider non coupable comme l’élève qui veut prouver à son maître qu’il a bien appris ses leçons. La difficulté avec les discours du Président de la République est qu’ils sont sans âme, dépourvus d’émotion. Lui ou les rédacteurs de ses adresses à la Nation ne se rendent pas comptent que les Sénégalais, comme tous les êtres humains, sont faits de chair et d’os, ressentent des sentiments. Le discours n’est à aucun moment traversé par l’émotion. On ne ressent aucun frisson en l’écoutant. Aucun lyrisme n’effleure. La conclusion résume le ton du discours. À l’appel à l’unité attendu, à la volonté de rassembler espérée, il y eut une sorte de mise en garde à peine voilée. La chute qui devait être l’apothéose du discours du tribun a jeté le froid sur une population en quête de plus de liberté, de moins de pressions, de moins d’autoritarismes. Les espoirs et l’optimisme, que les chapelets de perspectives égrenées voulaient susciter, se sont évanouis avec cette fin inappropriée d’un discours sans chaleur ni saveur. Louga, dimanche 1er janvier 2023 Mary Teuw Niane
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Oû sont ceux qui aiment les bons souvenirs ? En voici.
Voici quand le journal de Macky Sall, « Il est midi », titrait sur les réseaux de la France pour la déstabilisation du Sénégal. La raison ? Wade avait osé se tourner vers d’autres partenaires économiques que la France. Nous étions en 2006. Les réseaux de la France n’étaient autres que les Latif Coulibaly, Madiambal Diagne, Souleymane Jules Diop. C’étaient les forces spéciales, les forces occultes. Et elles avaient misé, sur instructions du maître français, sur Idrissa Seck pour les élections de 2007. Mais lorsque Idrissa Seck rencontra Wade pour un dialogue, elles le prirent pour une trahison et l’abandonnèrent. C’est alors que le lobby français recruta Macky Sall par une légion d’honneur. Il fallait ensuite organiser son départ du PDS. Toujours avec l’habillement médiatique, travail des foeces occultes. Ils le débauchèrent du PDS, poursuivirent la destabilisation du Sénégal pour son arrivée au pouvoir, en y ajoutant le feu et sang financés par le sionisme, causant 14 morts.
Vous comprenez quand je vous dis « Presse mise à la disposition de Macky Sall » ?
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AHAHAHAHA et dire que le Pr Niane n’aurait jamais prononcé de tels propos s’il était encore ministre. Ses dizaines de VAR de louanges à Macky sont encore là ! Nos politichiens sont le vrai cancer de notre pays ! Quand ils sont ministres (Pr. Niane, TAS) ou PM (Mimi, Abdoul Mbaye) ou DG (Lansana Gagny) ou même simples gardiens, alors Macky il est beau il est bien il est le meilleur il est l’envoyé de Dieu sur terre. Mais quand ils sont défénestrés, alors Macky il est vilain il est mal c’est le diable… Moralité ? Même les sandales de Macky valent mieux que vous ! Bonne année aux prochains ingrats…