Ousmane Sonko tient ses deux armes à la main dans l’affaire sweet beauté.
Selon Les Échos dans sa publication du jour, en premier lieu, il conteste l’ordonnance de renvoi de son dossier devant la chambre criminelle. La chambre d’accusation de la Cour d’appel, saisie par les avocats du président de Pastef, se penche sur ce recours le 16 mars prochain. Sencond lieu, le leader de Pastef a lancé des poursuites contre Me Papa Samba So. Il accuse l’avocat d’avoir joué un rôle actif dans ce qu’il considère comme un complot de l’État contre sa personne et qui lui vaut les accusations de viol et menaces de mort de la masseuse Adji Sarr. Cette plainte a été prise en charge par le procureur général près la Cour d’appel de Dakar. D’après Les Échos, qui donne l’information, ce dernier a actionné la DIC en lui demandant d’auditionner le plaignant sur procès-verbal. La même source rapporte qu’il s’agira pour Ousmane Sonko de confirmer sa plainte et d’apporter les preuves matérielles de ses accusations qu’il dit posséder, notamment des extraits audio et vidéo.
«Après avoir entendu le plaignant, les enquêteurs de la DIC devront déposer leur rapport sur la table du procureur général. Ce dernier décidera ensuite de la suite à donner. Ousmane Sonko accuse Pape Samba So d’association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie à jugement, atteinte à l’administration de la justice, tentative de corruption active et subornation de témoin», indique la même source