Le président du parti Awalé (opposition), Dr Abdourahmane Diouf, affirme vouloir, dans le cadre de son programme politique, révolutionner la production agricole pour atteindre la souveraineté alimentaire au Sénégal.
‘’Nous allons essayer de révolutionner la production agricole pour qu’elle ne soit plus une agriculture de rente, mais qu’elle soit un levier à partir duquel nous pouvons réguler nos exportations’’, a dit M. Diouf.
Il s’exprimait vendredi dans le cadre d’une tournée nationale dénommée‘’Yeg Yeg’’ initiée par le parti Awalé dans les départements de la région de Kaolack et à l’intérieur du pays.
‘’Nous allons essayer de garder les meilleures graines afin d’avoir un capital semencier important et développer l’industrie de transformation pour qu’il y ait des huileries partout au Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ‘’la souveraineté alimentaire tant souhaitée au Sénégal passe par cette voie et que la région de Kaolack a des atouts économiques à proposer’’.
Candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024, il a soutenu que le Sénégal est un pays avec un gros potentiel agricole et une grosse production arachidière
‘’Mais nos dirigeants n’ont pas la lucidité d’en faire un levier économique extrêmement important’’, a déploré, le leader du parti Awalé.
‘’La région de Kaolack, a-t-il souligné, est au centre du Sénégal mais, à ce jour, aucun régime n’a réussi à faire de Kaolack la capitale économique qu’elle devrait être dans ce pays’’.
‘’Kaolack peut, non seulement, être une capitale économique du Sénégal mais aussi de la sous-région ouest-africaine’’, a-t-il dit.
M. Diouf a indiqué qu’il envisage dans son programme de faire de Kaolack, de par sa position stratégique, mais aussi par les activités économiques qui y sont développées, la plaque tournante de l’économie du Sénégal.
La région de Kaolack doit pouvoir être une ‘’capitale économique’’ adossée à un tourisme religieux qui va porter ‘’haut’’ le nom du Sénégal, a estimé Dr Abdourahmane Diouf.
‘’Kaolack doit être une capitale économique adossée à un tourisme religieux qui va porter haut le nom de cette région et très haut le nom du Sénégal. On ne peut pas comprendre qu’on ait autant de familles religieuses disséminées un peu partout au Sénégal, ce qui fait la spécificité du pays, et ne pas en profiter’’, a-t-il notamment déclaré.