La gestion des foules, lors des manifestations politiques, est sujette à caution, depuis un certain temps. Dans les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS), on n’apprécie guère pas la présence des Israéliens et de corps étrangers, dans le maintien de l’ordre. EnQuête revient sur ces épisodes qui courroucent de hauts gradés des FDS.
Les événements survenus sur la Corniche, le 16 février dernier, continuent d’alimenter les débats, jusque dans les rangs des forces de l’ordre. Pour rappel, le leader de PASTEF et opposant farouche de Macky Sall, Ousmane Sonko, avait été conduit manu militari à son domicile par des agents de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale, après avoir brisé une vitre de son véhicule et ouvert la porte, sans son consentement. Si d’aucuns trouvent exagéré, voire du zèle, dans ce qui s’est passé ; d’autres, par contre, mettent l’accent sur ce qui n’est pas passé inaperçu, c’est à dire la présence de personnels militaires étrangers, dans les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS).
En effet, les images qui circulent sur le net et prises sur la corniche, lors de l’interpellation d’Ousmane Sonko, montrent des personnes de type caucasien arborant l’uniforme de la gendarmerie et de la police nationale. Certains ont tenté, sans convaincre, de nier la présence d’étrangers dans les rangs des FDS ; d’autres ont même parlé de sénégalo-libanais, pour justifier la présence de personnes à la peau blanche, ce jour-là.
EnQuête a vu y voir plus clair et s’est rapproché de certaines sources très proches des FDS.
D’après nos interlocuteurs, experts en la matière, ces personnes sont des Israéliens, présents depuis presque deux ans maintenant au Sénégal. ‘’Elles sont recrutés par le palais pour former nos FDS en maintien de l’ordre. Ils sont arrivés après les événements de mars 2021. Leur présence n’a pas été du goût de tous les cadres des FDS, car estimant que la police israélienne, en maintien de l’ordre, ne respecte pas la personne humaine ni aucun droit. Cette police a des méthodes très dures et ne se soucient de la vie d’aucun manifestant présent devant elle. Ce n’est pas, en tout, en partie, la culture de la police sénégalaise et de la gendarmerie nationale en maintien de l’ordre’’, soutiennent nos interlocuteurs.
Aux questions de savoir : Combien ils sont ? Les raisons de leur présence sur les lieux des rassemblements ? Et, avaient-ils pour mission d’éliminer un adversaire politique gênant ? Nos interlocuteurs n’ont pas voulu s’aventurer à y répondre. ‘’Ces questions sont très sensibles et dépassent la zone alerte, donc, ce serait mieux de ne pas les divulguer. Ce qui demeure constant est qu’ils sont au Sénégal depuis. Pis, nous ne pouvons rien contre eux, quand ils sont en mission. L’essentiel est que le peuple soit au courant de cet état de fait au cas où…. Le reste, ce sera la loi de l’omerta’’, répond-t-on.
La présence de corps étrangers dans les rangs des FDS n’est pas nouvelle au Sénégal
En outre, il y a lieu de préciser que la présence de personnel étranger dans les rangs des FDS n’est pas nouvelle au Sénégal. En effet, nos interlocuteurs se rappellent des événements de mars 2021, lors desquels, ‘’les nervis ont semé la désolation devant les FDS qui ne les ont pas stoppés. On attribuerait même plusieurs décès à ces nervis dont certains sont armés. L’enquête va confirmer ou infirmer cette information’’.
Pour d’autres sources, en 2012, le régime d’alors d’Abdoulaye Wade avait fait la même chose en engageant aux côtés des limiers et des pandores, des nervis pour mater les manifestants. ‘’Aujourd’hui en plus des nervis qui sont bien présents, il y a ces étrangers qui peuvent faire très, très, mal’’, précisent des sources autorisées.
Un haut responsable des FDS de prévenir : ‘’D’ailleurs, c’est un fait qui est gravissime, car ces étrangers n’ont aucune attache ni sentimentale ni familiale ou même religieuse. Ils sont donc assimilables à des mercenaires prêts à faire le job et être payés après. On se rappelle la tournée économique du Président de la République, l’an dernier, à Podor où des nervis appelés par les gens du régime, gros bras, ont tabassé à Saint-Louis des populations qui scandaient le nom de Sonko. Les mêmes scènes se sont produites dans le Fouta. Pour rappel, c’est dans un bus de la Présidence de la République et deux 8×8 qu’ils avaient voyagés de Dakar à Podor. C’est donc dire que, si on n’alerte pas ce que redoutait Alioune Tine, c’est à dire une guerre civile, pourrait se produire’’.
Enquête
ahahahahaha quel ramassis de mensonges de ces doulnalistes !! C’est trop facile trop bête et irrespectueux d’appeler nos FDS en civil des « nervis » alors qu’on connait tous qui est le Yolom Guénio sodomiseur du pays qui entouré de centaines de vrais nervis tous issus des rebelles du MFDC et des milieux salafistes… mais wiri wiri…