XALIMANEWS: “ Une classe politique qui se dit républicaine tout en rejetant les décisions des institutions républicaines (pas seulement les décisions de justice) qui ne lui sont pas favorables, et ce, dans le camp du pouvoir comme de l’opposition !
La classe politique doit rester dans ce rôle noble qui consiste à présenter une offre de projet de société et de gouvernance au peuple et laisser les institutions de la république jouer leur rôle.
Nous voulons une république et des citoyens tout court.
Ce disant, nous ne sommes ni dans l’équilibrisme ni dans la neutralité. Nous sommes sur des positions de principes que les désirs de conservation de pouvoir ou de retour au pouvoir ou encore d’accès au pouvoir des uns (unes) et des autres ne doivent pas remettre en cause.
On est bel et bien dans un État de droit au Sénégal, à améliorer bien sûr, comme partout ailleurs dans le monde, mais pas à brûler. Nous avons une institution judiciaire fiable, à améliorer bien sûr, comme partout ailleurs dans le monde, mais pas à défier ou à jeter en pâture au peuple. Il faut se départir de l’illusion d’une justice parfaite venant des humains que nous sommes”, Imam Amadou Makhtar Kantè
Quelle est belle la société émergente! La loi est la seule constante. Tout le monde concourt à son respect. Elle demeure la toute-puissance absolue. Les alliances, cercles d’amitié se nouent suivant sa conformité. Si elle parvient à préserver son intégrité et son inviolabilité face aux faiseurs d’ourlets, elle assujettit la république entière. La vision du chef de la nation, ses réalisations quelque soient l’envergure et la portée, ploient sous le coude de la loi. Ce n’est pas l’armée où le chef ne dort pas, il se repose; il ne mange pas, il se nourrit. La loi sévit dans toute son omniprésence. Elle n’entre pas en compromission. Elle survole, comme l’aigle, l’immensité de la république, prêt à briser les ailes de tout récalcitrant à ses prérogatives fût-il le premier de la société émergente. Les actes d’allégeance et autres courbettes vont dans sa direction. Ses enfants, proches et amis sont ceux et celles qui la respectent scrupuleusement. A la décharge de Nietzsche, elle ne reconnaît pas le surhomme. Elle s’abat, implacable, sur tous récalcitrants. Sévère, dictatoriale mais juste et équitable, le règne de la loi toque enfin à nos portes.