XALIMANEWS: Le président de la République a dénoncé, samedi, à Dakar, les violences à l’origine de la mort de 16 personnes au moins et d’importants dégâts matériels en estimant que ‘’le Sénégal ne peut pas se permettre’’ de regarder des ‘’casseurs’’ anéantir ses investissements.
‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre, en raison de son niveau de développement, de regarder anéantir tous ses investissements par une bande de casseurs […] sur la base de je ne sais quelle considération’’, a soutenu Macky Sall.
Pour la première fois, il s’exprimait publiquement sur les violences à l’origine de la mort de 16 personnes selon le gouvernement, de 23 selon Amnesty International et de 29 à 30 personnes selon le parti d’opposition Pastef-Les patriotes d’Ousmane Sonko.
Le président de la République recevait, ce samedi, au palais de la République, 475 maires de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition qui l’a fait élire et réélire. Trente-sept présidents de conseil départemental ont pris part à la rencontre.
‘’Le Sénégal s’est endetté pour construire des [infrastructures] comme le train express régional, qui fait la fierté de tout un peuple. Le train, ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas besoin de le prendre pour aller à l’AIBD (aéroport international Blaise-Diagne) ou à Diamniadio. C’est évident, c’est pour les populations’’, a soutenu Macky Sall en parlant des pillages survenus après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, le 1er juin.
‘’Pourquoi détruire un tel ouvrage ?’’ s’est demandé le chef de l’Etat en parlant du chantier du BRT, une infrastructure de transport de masse dont le chantier a été vandalisé par des pillards.
M. Sall a dénoncé l’‘’indiscipline’’ à l’origine, selon lui, de ces pillages. ‘’Nous mettrons un terme à cela’’, a-t-il promis.
La peine requise contre l’opposant, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.
Des services de l’administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des violentes manifestations survenues au Sénégal entre le 1er et le 3 juin.
L’Association des maires du Sénégal et son homologue réunissant les dirigeants des conseils départementaux ont signé une pétition demandant à Macky Sall de faire acte de candidature en 2024 et ont promis de le soutenir.
Selon un communiqué des deux associations de dirigeants de collectivités territoriales, tous ou presque des militants de partis politiques membres de la coalition BBY, la pétition a été signée par 87 % des maires du Sénégal et 84 % des présidents de conseil départemental.
Macky Sall déclare qu’il dira aux Sénégalais, lundi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Je ne peux pas vous répondre, quelle que soit la beauté de votre message. Mais ce sera fait. Lundi, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), je vais le faire’’, a répondu M. Sall aux maires et aux présidents de conseil départemental reçus au palais de la République.
Mary Teuw Niane s’est encore déculotté honteusement !! Je n’ai JAMAIS entendu M. Niane condamner les appels à la violence et à l’insurrection du piiiir Yolom Guénio sodomiseur national de notre pays Sonko Violeur !!! Je ne l’ai JAMAIS entendu condamner l’incendie criminelle des écoles, de l’UCAD et du CESTI ! Je ne l’ai JAMAIS entendu demander la condamnation de Sonko Sodomiseur pour ses propos insultants sur notre armée, notre gendarmerie et nos institutions ! Pourquoi tu n’as pas fait une « prière » sur tout ça M. Niane ?
Le motif de corruption de la jeunesse inventé pour condamner Sonko est la seule et unique cause de toutes ces choses. On parle de conséquences sans parler de la cause. Ces personnes qui ont organisé ce complot et organisé le massacre de manifestants sont les seuls responsables de cette situation. Le peuple ne partage pas cette décision rendue en leur nom.