Si l’histoire bégaye, l’actualité a le hoquet. Deux semaines après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle dans une suite du Sofitel de New York, un deuxième hôtel de luxe de Manhattan a été le théâtre, dimanche, d’une affaire similaire visant une femme de chambre.
Mahmoud Abdel Salam Omar au tribunal de Manhattan, lundi.Il s’agit cette fois de l’hôtel The Pierre, proche de Central Park. Un de ses clients, un homme d’affaires égyptien, Mahmoud Abdel Salam Omar, ancien directeur de la Banque d’Alexandrie, a été placé en garde à vue lundi et inculpé. Une femme de ménage noire de 44 ans l’accuse de l’avoir agressée sexuellement la veille. Un quotidien local, The New York Daily News, citant une source policière, précise que l’agresseur présumé avait « touché ses seins, l’avait tripotée et s’était frotté contre elle ».
Ces deux hôtels ont annoncé qu’ils avaient équipé leur personnel d’un système d’alarme qui leur permet d’alerter la sécurité en cas de dérapage d’un client, explique le Wall Street Journal. Le mécanisme est inspiré de celui qu’utilisent des personnes âgées afin de prévenir un central de surveillance en cas de problème.
Selon un responsable du syndicat des personnels hôteliers de New York, les cas d’agressions violentes comme les deux qui ont fait la « une » des journaux ces dernières semaines sont « rares ». Par contre, il ne se passe pas une année sans qu’une « demi-douzaine » de cas de harcèlement sexuel (exhibitionnisme, avances déplacées…) soit rapportée à travers l’Etat, affirme-t-il.
Son syndicat fait désormais campagne pour que ce système d’alerte devienne obligatoire dès l’an prochain dans tous les hôtels de New York.
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