XALIMANEWS-La police scientifique a présenté les premières conclusions de l’enquête sur l’affaire du bébé mort dans un lave-linge à l’hôpital Abass Ndao.
D’après le journal Libération, l’infirmière N. B. S a reconnu avoir emballé «par erreur» le nouveau-né de deux jours dans les draps sales à laver avant de mettre ceux-ci dans un sac envoyé à la buanderie. Et pour les enquêteurs, l’infirmière était scotchée sur son téléphone portable.
Le nourrisson est mort par asphyxie avant d’être introduit dans le lave-linge, ajoutent les enquêteurs repris par le journal.
De son côté, R.Nianthio, agent au service des grandes hospitalisations, a pris le sac pour l’amener à la buanderie «sans rien remarquer ».
Aussi, la buandière, A.Diène, a mis le linge et le nourrisson, dans la machine «sans rien remarquer aussi», précise le journal.
L’enquête ouverte, ajoute L’Observateur, a permis de savoir que les restes du bébé ont été découverts lorsque le linge provenant du service de néonatalogie a été ressorti de la machine à laver.
«Sans vérifier, j’ai détaché le linge de sa grande enveloppe en tissu avant de l’introduire par lot dans la machine à laver, sans arrière-pensée. C’est après que le linge est terminé que j’ai vu quelque chose de bizarre dans la machine. Prise de panique, j’ai alerté mes collègues et le major du service de néonatalogie, Aminata Ndiaye Bousso. C’est en vérifiant de nouveau les corps étrangers trouvés dans la machine, qu’on a réalisé qu’il s’agit d’un bébé», confesse la blouse blanche, A. Diène.
Toutefois, N. B. Sylla, R. Nianthio et A. Diène ont été déférées au parquet.