« Restez, cher Ousmane, debout avec nous en mettant un terme à votre grève de la faim !»
Cher Ousmane,
Nous, citoyennes et citoyens sénégalais, africains et démocrates du monde entier, signataires du présent appel, suivons, avec indignation et regrets, la persécution politique que vous, votre parti et vos proches subissez stoïquement depuis de nombreuses années et qui a pris, ces derniers mois, des formes totalement abjectes. Nous sommes aussi témoins de votre arrestation arbitraire et illégale ainsi que votre placement injuste sous mandat dépôt.
Vous avez, face à cette situation inqualifiable, et avec des membres de votre parti, des journalistes et des activites également injustement emprisonnés, fait le choix d’utiliser la grève de la faim comme un moyen de dénonciation de l’acharnement du régime du Président Macky Sall contre votre personne et votre parti mais aussi un instrument de lutte pour le respect de vos droits fondamentaux.
Nous respectons votre décision et savons que de nombreux grands hommes, tout au long de l’histoire humaine, y ont eu recours.
Cher Ousmane,
Nous sommes des milliers, des millions, des dizaines de millions d’hommes et de femmes, d’Afrique et du monde, à croire en la sincérité de votre engagement politique et patriotique, en votre courage et votre volonté de toujours agir pour le bien des Africains que nous sommes. Vous n’avez plus rien à prouver à ces millions de jeunes qui ont fini de faire de vous une icône, une référence et un guide dans le combat qu’ils mènent pour la libération et l’émancipation de leur continent.
Mais ils ont, comme nous, besoin de vous vivant, debout, fort, libre et déterminé pour élever et gagner ce combat.
Voilà pourquoi nous vous demandons, cher Ousmane, du fond de notre cœur, de mettre un terme à votre grève de la faim et d’appeler tous vos codétenus à faire de même.
Avec vous à nos côtés, nous resterons mobilisés et déterminés à mener le combat pour la démocratie, pour la sauvegarde de la République, la restauration de l’Etat de droit et le respect des droits et libertés fondamentaux, la gouvernance vertueuse de nos économies, la juste redistribution des richesses de nos nations à l’ensemble des segments de nos peuples et la souveraineté des peuples africains. »
Fait à Dakar le 8 Aout 2023
Ont signé
M. Alioune TINE, AfricaJom Center
M. Mamadou MBODJ , F24
M. Ibrahima KANE , Raddho
Mme Aida MBODJ, AND
Mme Maimouna BOUSSO, Forces Citoyennes
M Mamadou Lamine DIANTE, MCE
M. Moustapha GUIRASSY, SET
M. Cheikh Tidiane DIEYE, Avenir Sénégal Bi Ñu Begg
M. Ahmed AIDARA, Journaliste
M. Serigne Moustapha GUEYE Yarwaye
M. Malick GAKOU, Grand Parti
C’est ce qu’affirment 92 sénateurs français dans une lettre ouverte adressée au président Emmanuel Macron. Leur tribune a été publiée par Le Figaro.
« Aujourd’hui le Niger, hier le Mali, la Centrafrique, le Burkina Faso ont rejeté la France, les forces françaises, les entreprises françaises. À nos dépens, après l’échec de l’opération Barkhane, voilà les milices Wagner, parfaitement disponibles pour tous les dirigeants se maintenant au pouvoir en coalisant leurs populations contre l’ancienne « puissance coloniale ». Ce mouvement en Afrique subsaharienne se propage avec des manifestations et des actes anti-français jusque dans les pays réputés proches de nous, comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal », ont constaté 92 sénateurs et notamment Roger Karoutchi, premier vice-président du Sénat chargé des relations Internationales, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat et Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat.
Selon les sénateurs, ces dernières années, le gouvernement français a dissimulé « échecs et reculades » en accusant tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec sa ligné d’être nostalgiques de « Franceafrique ». « Aujourd’hui, la Françafrique d’hier est remplacée par la Russafrique militaire, par la Chinafrique économique ou l’Américafrique diplomatique. Et que dire, malheureusement, de la régression de la Francophonie par rapport à la langue anglaise? », ont indiqué les sénateurs.
« L’Afrique continent ami, ne semble plus comprendre la France, et conteste de plus en plus son rôle et sa présence », ont constaté les sénateurs en appelant le président de prendre une position ferme sur ce sujet.
Emmanuel Macron n’a pas encore répondu à la lettre contrairement au ministre des Armées Sébastien Lecornu qui a réagi sur Twitter. « Je ne peux pas laisser dire que l’opération Barkhane a été un échec », a-t-il écrit. « Notre armée n’a eu de cesse de faire reculer les groupes terroristes au Sahel, sauvant des milliers de vies sur place et protégeant celles des Français des menaces d’attentats sur notre sol », a-t-il appuyé. « Barkhane n’a pas été un échec : c’est une faute de dire cela », a martelé Sébastien Lecornu, tout en soulignant qu’il y a « bien entendu des leçons à en tirer, comme pour toutes les crises et pour toutes les opérations militaires ».
2 pelés faux-société-civileurs et 2 tondus politichiens nafèkhes… tchipiri…