Les appels incessants des chefs religieux de tous bords confondus, au dialogue entre acteurs politiques, sont vus par la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal (BSS) comme une preuve que le pays est en panne.
Pour Amath Dansokh et compagnie, «toutes ces bonnes volontés qui appellent constamment au dialogue s’accordent quelque part pour dire que le pays ne marche pas».
Pourtant, à en croire ces opposants regroupés au sein de Benno, la voie à suivre pour dépasser cette étape est toute faite. «Pour qu’il marche, il faudrait restaurer un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des forces vives de ce pays» ont prédit les leaders de Bennoo Siggil Senegaal.
C’est pourquoi, «nous saluons les initiatives qui ont été prises ça et là pour appeler le pouvoir à relancer le dialogue» ont reconnu les adversaires politiques de Me Abdoulaye Wade qui étaient en réunion ordinaire au domicile du leader du parti de l’Indépendance et du Travail (PIT).
Dans ce même sillage, Bennoo Siggil Senegaal a réaffirmé toute sa disponibilité au dialogue parce que ces opposants estiment avoir été toujours les défenseurs d’un dialogue.
Toutefois, Madjéye Mbodj et ses camarades ne sont pas prêts à aborder ce dialogue à n’importe quelle condition. Ils réclament un dialogue utile pour le peuple, un dialogue sérieux, un dialogue global et inclusif qui prend en compte les aspirations, les préoccupations du peuple sénégalais dans ses différents segments. Mieux, ce cadre devra être capable de permettre d’inscrire ce dialogue dans un temps déterminé. Et de tirer les conclusions issues de ce dialogue-là pour en faire des textes législatifs réglementaires. Ce qui pourra faire avancer la cause de la démocratie et du développement national de ce pays selon le porte-parole du jour de Bennoo.
Charles Thialice SENGHOR
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