Les autorités ont accordé au groupe Bouygues un gré à gré de 30 ans pour la gestion de l’eau potable, mais aussi de l’évacuation des eaux usées et des eaux de pluies. Ce qui fait qu’aussi bien la Sénégalaise des eaux (Sde), la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) sont entre les mains des français.
« Les intérêts française ne sont pas prêts à quitter le Sénégal », écrit « L’enquête ».
« Après les banques, l’autoroute à péage, les assurances et les télécommunications, voilà qu’une entreprise de chez Marianne vient de signer un contrat en catimini avec l’Etat du Sénégal pour gérer, pour une durée de 30 ans, la production et la distribution de l’eau. En effet, le groupe Bouygues, à travers sa filiale la Sénégalaise des eaux (Sde) vient de signer un protocole avec le ministre d’Etat Oumar Sarr en vue de « définir les principes sur les bases desquels les parties entendent finaliser un contrat de concession de l’évacuation des eaux usées, des eaux de pluie, la production et la distribution de l’eau potable d’une durée de 30 ans dans la ville de Dakar et les villes intérieures », ajoute « L’Enquête ».
« L’Enquête » note que « ce contrat signé le 12 mai 2011 entre Oumar Sarr, ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique et Mamadou Dia, Directeur général de la Sde, est entré en vigueur depuis le 6 juin dernier avec « l’engagement des négociations » en vue « de définir un nouveau schéma institutionnel sur la base d’une concession plus conforme aux options de l’Etat ».
« L’As » pense qu’une « hausse du prix de l’eau (est) en vue ».
nettali.net extrait revue de presse