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Mouvement de Grève à l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye : Les employés dénoncent une crise liée à une mauvaise gestion du directeur 

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XALIMANEWS-Les employés de l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye observent un mouvement de grève de 72 heures depuis hier, arborant des brassards rouges pour protester contre la crise que traverse l’établissement, largement imputée à la gestion défaillante du directeur actuel, Cheikh Mbaye Seck.

Lors d’un sit-in, Khady Samaké, représentante du personnel au conseil d’administration, dévoile que la population de Guédiawaye endure des souffrances considérables en raison de l’arrêt de l’appareil de radiothérapie, ainsi que des équipements de chirurgie oculaire et d’urologie à l’hôpital.

«Il est aussi noté un manque criard d’intrants. Les médecins sont en grève depuis un certain temps et malgré cela, le directeur persiste et signe. Il dit publiquement qu’il ne prendra aucune mesure pour régler cette situation et cela ne lui fait ni chaud ni froid que l’hôpital tombe en faillite ou pas», soutient-elle dans des propos recueillis par le quotidien L’AS. 

Selon ses dires, le président de la République, Macky Sall, avait insisté sur l’importance d’instaurer une bonne gouvernance au sein des établissements hospitaliers, une directive que le directeur actuel semble ignorer.

« Depuis 3 ans, il n’y a aucune réunion de CME, CTE, de staff de direction », dit-elle. Elle interpelle, d’après toujours le journal L’AS, les autorités du ministère de la Santé pour prendre leurs responsabilités afin de sauver l’une des structures hospitalières les plus stables du pays. 

« Les travailleurs de l’hôpital mettent les autorités du ministère devant leurs responsabilités et exigent l’envoi d’inspecteurs et d’auditeurs pour un constat de la situation de la structure et ceci, dans les plus brefs délais. Nous avons interpellé le maire de Guédiawaye, le préfet et ils sont au courant de ces agissements. Nous sommes des contractuels de l’hôpital, si nous continuons comme cela, nous allons droit au mur », déclare-t-elle.

Elle précise : « Nous avions 3 000 accouchements par mois mais actuellement, on ne peut même pas avoir 100 accouchements par mois. C’est inadmissible dans un hôpital qui se trouve dans la banlieue. »

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