Depuis son retour au pays natal en 2007, son nom revenait avec insistance comme le candidat idéal de la société civile à une élection présidentielle au Sénégal.Ibrahima Fall a enfin franchi le Rubicon le 9 juin dernier. Qui est-il vraiment ? Pourquoi une candidature indépendante suscite-t-elle tant d’engouement auprès de la société civile ? Qui sont ses hommes ? Quels sont leurs moyens ? Retour sur un parcours.
Les nostalgiques ont dû certainement se souvenir. Par moments, sa voix épouse des inflexions senghoriennes- il a un peu la taille du poète-président, la noirceur de jais du teint et un peu la coiffure. ‘Tous ceux qui ont eu la chance de connaître Senghor ont, quel que soit leur âge, été marqués par sa personnalité, confesse-t-il. ‘Je ne suis pas le seul à avoir ce respect, cette considération, voire cette admiration pour lui’. Son calme et son attachement à l’Etat ont quelque chose d’Abdou Diouf. Sans doute les tient-il, au-delà, bien sûr, de sa nature propre et de son parcours, de son compagnonnage avec ce dernier dont il fut pendant sept ans ministre dans son gouvernement. Assurément Ibrahima Fall a du charme. Il en a fait la démonstration, le jeudi 9 juin passé, lors de sa déclaration officielle de candidature à l’élection présidentielle de février 2012. Pendant près de deux tours d’horloge et devant un auditoire conquis, il a décliné les grands axes de son programme dans un français posé. Avant d’enchaîner dans un wolof châtié, du meilleur cru de son Cayor natal.
Si la plupart des quadras sénégalais le connaissent relativement bien, il n’en est pas de même des plus jeunes. Ainsi un homme rencontré à la réception de l’hôtel Ngor Diarama qui abritait sa déclaration de candidature, s’évertuait à décliner à deux jeunes employées, l’identité de l’hôte du jour, un illustre inconnu pour elles. Avant de lâcher, un brin nostalgique : ‘C’était cela des ministres !’. Si l’anecdote semble assez banale, elle est cependant, révélatrice de l’estime à laquelle le tiennent nombre de Sénégalais mais aussi et surtout de l’énorme travail de communication que doit effectuer son staff électoral pour mieux le faire connaître des Sénégalais, en général, et des 1,3 millions de jeunes, en particulier, nés après qu’il eût quitté le gouvernement et le pays, au début des années 90, et aujourd’hui en âge de voter. Une frange de l’électorat, à l’évidence, objet de toutes les convoitises mais aussi de toutes les peurs…
Mais qui est donc Ibrahima Fall ? Il vit le jour en 1942 dans la cité religieuse de Tivaouane. Quoique mouride -il porte le nom de Cheikh Ibrahima Fall, principal compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba -, sa prime enfance est marquée par l’éducation coranique spartiate reçue dans le daara de Sokhna Rokhaya Malick, fille de El Hadji Malick Sy. Donc apprentissage du Coran, travaux champêtres, corvées du bois pour s’éclairer, étudier et se protéger du froid le soir…, rythment sa vie de jeune talibé. ‘J’ai même fait ce qu’on appelle le ‘norwaane’, se souvient-il, nostalgique. Une sorte de migration pendant la saison sèche, de la ville où j’étais à une autre. C’est ainsi que de nuit, avec d’autres talibés, nous avons parcouru les 30 km qui séparaient Tivaouane de Thiès où nous sommes restés plusieurs mois comme des ndongo daara en ‘norwaane’’.
Premier de la classe
Exit l’école coranique, bonjour l’école française. Son parcours scolaire puis universitaire est celui d’un premier de la classe. Il obtient son Certificat de fin d’études primaires et élémentaires (Cfpe) au Cm1. Après avoir passé le baccalauréat en 1963 au lycée Faidherbe (aujourd’hui Omar Foutiyou Tall) de Saint-Louis du Sénégal, l’ancien ‘ndongo daara’ de Tivaouane entre à la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de Dakar. Il y décroche une licence en droit public, s’envole pour Paris et s’inscrit à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. A trente ans, il est docteur d’Etat en droit public, à trente deux, il est agrégé de droit public et science politique des universités françaises. En 1972, retour au bercail de l’enfant prodige. Là aussi, il gravit un à un les échelons universitaires et passe, en l’espace de 6 ans (1972-1978), de chargé d’enseignement à professeur agrégé titulaire à la faculté de droit et des sciences économiques. Dont il a également assuré, à 35 ans, le décanat (1975-78). Fonction dont il est, assure-t-il, le plus fier. Réputé probe, brillant constitutionnaliste et spécialiste du droit public international, il jouit d’un grand respect aussi bien auprès de ses pairs que de ses étudiants. ‘C’est un brillant intellectuel, un très grand professeur de droit international et de droit constitutionnel. C’est cette spécialité qu’il a choisie au concours d’agrégation. Affable et serviable, c’est aussi quelqu’un de sérieux. J’ai eu quelques séances de travail avec lui quand je préparais mon concours d’agrégation’, témoigne le constitutionnaliste Babacar Guèye. Les personnalités qu’il a formées ne se comptent plus tels les constitutionnalistes Serigne Diop, El Hadji Mbodji… ou les hommes politiques Ousmane Tanor Dieng, Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé…
Un homme de principe
En 1983, il troque la toge contre le complet veston ministériel et devient le ministre de l’Enseignement supérieur d’Abdou Diouf. Mais, sous ses airs d’enseignant attentif interprétant, doctement, tel article de la Constitution ou initiant ses étudiants aux subtilités du droit des gens, ‘se cache une personnalité extrêmement ferme quant au respect des principes’, révèle Youssoupha Diallo, actuel conseiller spécial du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, et leader étudiant de la grève de 1984 à l’Université de Dakar. Bref, une main de fer dans un gant de velours. On ne tardera pas à s’en rendre compte.Donc éclate la grève déclenchée, entre autres, par l’exclusion d’un étudiant nommé Mamadou Mbathie, accusé d’avoir giflé un de ses professeurs. Fall se montra intraitable.‘Nos négociations avec le doyen Fall ont achoppé sur le cas Mbathie, analyse Diallo.C’est qu’il est ministre de l’Enseignement supérieur mais avant tout enseignant et ex-doyen de faculté. C’était donc inconcevable pour lui de laisser l’étudiant en question réintégrer l’université. Pour des raisons de principe, il a été inflexible sur ce point’. Devant le blocage de la situation, le ministre fut finalement dessaisi du dossier au profit de Jean Collin alors unique et tout-puissant ministre d’Etat du gouvernement et secrétaire général de la Présidence de la République.
Au finish, Mbathie obtint une bourse pour la France et les étudiants eurent satisfaction sur l’essentiel de leurs revendications. Les apparences furent sauves. Mais, lors du remaniement, Ibrahima Fall quitte l’enseignement supérieur pour les Affaires étrangères. A-t-il été perdu par son intransigeance ? Y a-t-il eu la main de Collin derrière ? Diallo en est convaincu. Le concerné réfute, placide : ‘Premièrement, la grève ne m’a pas emporté dans la mesure où je suis passé de ministre de l’Enseignement supérieur à ministre des Affaires étrangères. Deuxièmement, j’ai géré cette grève dans le style qui m’est propre, à savoir en discutant avec les étudiants, leurs représentants pour trouver des voies de solution tout en restant très ferme sur un certain nombre de principes’. En tout cas, l’ancien négociateur des étudiants de Dakar, qui les a pratiqués tous les deux (Fall et Collin), sent que le courant ne passe pas bien entre les deux hommes. C’est que le ministre, esprit indépendant s’il en est, ne faisait pas partie de ceux qu’on appelait les ‘Collin’s boys’. Comme un certain Iba Der Thiam aussi. D’ailleurs, ainsi qu’en témoigne un ancien de la Brigade des mœurs, ‘ Jésus Christ ’ – un des surnoms dont on affublait le ministre d’Etat -, n’hésitait pas à user de méthodes peu orthodoxes pour tenir en laisse certains des ministres du gouvernement. Collin redoutait-il le technocrate attaché à son indépendance, comme avancé par certains ? Pour sa part, l’intéressé répond : ‘Je n’ai jamais su qu’il me redoutait. Mais je sais qu’il me respectait.’ Le successeur de Moustapha Niasse, à la tête de la diplomatie sénégalaise en octobre 1984, sillonne le monde comme missi dominici du président Diouf. Mais les relations entre les nations ne sont pas qu’un long fleuve tranquille. Là aussi, autre rude épreuve : en février 1989 éclate la grave crise sénégalo- mauritanienne qui fit plusieurs centaines de morts des deux côtés. ‘J’ai vécu douloureusement cette situation parce qu’elle venait à contre-courant de toute la qualité des relations entre les deux peuples. Elles étaient tellement étroites qu’à un moment donné, deux frères, l’un était ministre au Sénégal et l’autre en Mauritanie. Sans parler des liens spirituels. Cela dit, il fallait assumer ce que nous avons fait’.
Un sans-faute à l’Onu
En mars 1990, fin de mission gouvernementale. Ainsi Collin aurait, dit-on, finalement triomphé ! Mais deux ans plus tard, s’ouvre pour lui, une nouvelle carrière de fonctionnaire international. Ici aussi, en dix-sept ans (1992-2007), il réalise un sans-faute. Il est tour à tour, sous-secrétaire-général des Nations-Unies aux droits de l’homme ; aux affaires politiques ; et représentant spécial du secrétaire-général de l’Onu pour les Grands Lacs. En 1993, il organise, à Vienne, la Conférence mondiale sur les droits de l’homme dont il est en même temps le secrétaire-général. La grand-messe connaît un tel succès que l’ensemble de la communauté internationale a souhaité qu’il soit nommé le premier Haut-commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’homme. Mais, contre toute attente, le poste lui échappa. Les raisons ? ‘Une certaine tiédeur du côté de Dakar’, expliquent sibyllines, certaines sources alors au fait de l’affaire. De plus, en tant que représentant spécial de Koffi Annan dans la région des Grands-Lacs, il parvient à organiser une conférence internationale sur la région en novembre 2004. Et joue un rôle important dans la tenue, en juillet 2006, des premières élections présidentielle et législatives libres en République démocratique du Congo (Rdc). Lorsqu’il quitte l’Onu en 2007, il co-préside le Groupe international de contact (Onu, Oif, Oci, Cedeao…) mis en place pour aider la Guinée à sortir de la crise où elle était plongée depuis les tueries du 28 septembre 2009 à Conakry. Aujourd’hui, en dépit d’une retraite confortable à Yoff-Diamalaye, ‘doyen Fall’ a décidé de se lancer, en indépendant, dans la prochaine bataille présidentielle, ‘en réponse, dit-il, aux appels insistants de nombre de mes concitoyens depuis mon retour au pays en 2007’. Son pedigree académique mais aussi professionnel est à coup sûr, un atout. De même que son intégrité. Ses amis du Groupe d’initiatives solidaires et citoyennes (Gisci) qui a porté sa candidature, et dirigé par Bouba Diop, ne le présentent-ils pas comme le ‘candidat de la moralisation de la vie politique’ ? N’avait-il pas déclaré son patrimoine à son entrée et sortie du gouvernement ? Certes. Mais cela suffira-t-il pour autant ?
‘Un excellent juriste mais pas plus’
En tout cas, Bouba Diop et ses amis croient en leur champion. ‘Ibrahima Fall peut restaurer la crédibilité des institutions dans une période transitoire. C’est un rassembleur et tous ceux qui sont en course ont déjà goûté au pouvoir. Or, lui ne dirige aucun parti. C’est un atout’, dit-il. Argumentaire battu en brèche par Youssoupha Diallo, membre du Pds. ‘Fall est un excellent juriste mais pas plus. Nous ne connaissons ni son projet économique ni social pour le Sénégal, en dehors d’un discours de déconstruction. Ensuite, il n’a jamais milité politiquement et créé de parti. Ce qui veut dire qu’il ne s’est pas battu politiquement pour l’instauration de la démocratie au Sénégal. De ce point de vue, Wade est plus complet’. Toutefois, le candidat indépendant jouit d’une indéniable estime auprès des élites locales et expatriées du pays. ‘Il peut faire mouche dans les milieux intellectuels, reconnaît Diallo. De ce point de vue, il sera un handicap important pour l’opposition dont il captera une très bonne partie des voix’. Autre point faible de sa candidature, selon nombre d’observateurs, sa longue absence du pays. C’est à lui de se faire connaître de la jeune génération, préconise un observateur averti. ‘C’est ce qui devrait être, poursuit-il, la première mission du candidat. Et ensuite convaincre’. Des groupes de jeunes étudiants (souvent issus de la fac de droit…) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar se constituent déjà pour soutenir sa candidature. L’un de leurs leaders revendique environ 300 membres. Est-ce suffisant ?
Visiblement la tâche est immense à huit mois de l’échéance…Mais en attendant, des petits partis et coalitions de partis ainsi que des organisations de société civile se concertent avec le staff du candidat pour mettre en place une task force de campagne. Ainsi côté com’, El Hadji Malick Sy, l’ex-président de l’Association internationale des interprètes de conférence, secondé de l’ancien directeur de la Radiotélévision sénégalaise (Rts) Daouda Ndiaye, et Mabousso Thiam, fils d’Habib Thiam, tentent de définir une stratégie de communication du candidat sur les plans local et international. Pour le vital nerf de la guerre, c’est l’avocat d’affaires, Me Malick Sall, un de ses anciens étudiants, qui se charge du fund raising dans le pays et auprès de la diaspora. Avec la multiplication d’autres candidatures indépendantes (Amsatou Sow Sidibé, Moussa Touré, Arona Ndoffène Diouf…), certains envisagent même l’éventualité d’une alliance de celles-là, au profit d’Ibrahima Fall. Mais au finish, jusqu’où ira le candidat indépendant ? Pour Mame Matar Guèye, secrétaire-général du Rassemblement démocratique des Sénégalais (Rds) et porte-parole de la Cap 21, ‘ces candidatures citoyennes ou indépendantes ont leur place dans la bataille électorale. Et sont même une valeur ajoutée au jeu démocratique sénégalais’. Mais, il s’empresse de rappeler que ‘de la fameuse candidature de l’avocat, Me Mamadou Lô, à la présidentielle de 1993 (il avait obtenu 0,8 %), à nos jours, aucun candidat indépendant n’a encore réussi à collecter plus de 1,5 % des suffrages des Sénégalais ’.L’histoire se répétera-t-elle ? Les électeurs sénégalais, souverainement, en décideront.
Amadou Oury DIALLO et Yahya MASSALY walf.sn
C EST CET HOMME QU IL FAUT POUR LE SNEGAL IL PEUT REDRESSER CE PAYS
vive ibrahima fall j vote pour vous
votons pour fall c est un grand
c est l homonyme de lamp fall baboul mouridina donc on a rien a craindre talibe bou kham te khame am na lou rey ya rey diodo tivaouane mague tivaouane diangue alkhourane thia daray wa keur mame el h malick sy tourado mame cheikh ibrahima fall .dialeu thie niary tarikhayi boyabo su senegalais yi teude nelewe diamou rek laniouye yewo
LA VOIX DU PANAFRICAIN.
La Devolution monarchique qui est sur toutes les levres aujourd’hui, est une vieille pratique socialiste. Nous ne sommes pas des amnesiques politiques, encore moins des nostalgiques du passe du feu regime socialiste. Abdou Diouf est devenu President de la Republique du Senegal, non pas par accident, ni que le Peuple souverain en avait decide ainsi, mais par simple coup-d’Etat constitutionnel.
Nous avons l’inconditionnelle obligation en tant que Negres et dignes fils et filles du Continent Noir (Afrique) de nous enraciner dans nos valeurs positives avant de nous ouvrir au reste de la Famille de l’Humanite. Nous devons nous sortir de l’enfermement dans lequel les colonialistes, les Puissances de Babel nous ont mis en nous injectant une Instruction qui banalise notre propre Culture et Histoire et nous transforme en “Petits-Blancs”. Cette instruction n’a fait qu’aliener l’homme noir. Aujourd’hui sur le Continent, nos gouvernants pillent sans pudeur aucune, les deniers publiques et s’autoproclament meilleurs que ceux qu’ils gouvernent, parce que tout simplement, ils se pavanent a longueur de journee avec un morceau de tissu autour du coup (cravate) et qu’ils ressemblent plus a leurs Maitres Occidentaux. Acceptons freres et soeurs de vivre Africain, parce que, c’est la seule facon pour nous Negres de vivre libres et dignes. La voie du Salut qui garantit a la fois, la Dignite de l’homme Noir et une Afrique Unie et Indivisible, passe incontournablement par la mise en pratique de la Pensee de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kouameh Kourouma, Cheikh Anta Diop…
• Les Socialistes, avec le fameux Gaston De Fer a leur tete, n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse politico-economique et culturelle.
• Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Positives Negro-Africaines et, marchandent a coup de Papier imprime (cfa…) nos Ames au Diable.
Dans le cas précis du Senegal, les derives du Pouvoir liberal en place, sont dues en majorite a l’opposition fantome et non republicaine. Cette derniere, en boycottant les dernieres legislatives, a laisse le libre choix aux liberaux d’utiliser a leur guise l’Assemblee Nationale, la Cour Supreme et le Conseil constitutionnel pour finalement installer d’une maniere non-moins republicaine, leur Dauphin a la Majistrature Supreme.
Si une telle chose se passait demain, la faute incomberait largement aux adeptes de la Politique de la chaise vide, notamment les partis politiques qui ont benevolement choisi de boycotter les dernieres legislatives, afin de punir le Peuple Senegalais de leur avoir refuse les portes du Palais de la Republique. L’Assemblee parlementaire est le maillon le plus incontournable dans une democratie, surtout directe… Arretons les marchandages et les mascarades politiques.Unissons-nous veridiquement autour de l’essentiel, parce que l’histoire juge toujours ses hommes.
Prenons l’exemple du Senegal,tant qu’on aura pas regle le probleme de la candidature a la majistrature Supreme, la misere des peuples reste sans solution. Le Senegal a une population estimee a 13 millions d’habitants. L’Assemblee Nationale doit voter une loi selon laquelle tout pretendant a la tete de l’Etat, doit pouvoir justifier devant la Commission Independante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhesion du 1/5 des citoyens a son projet de societe. Cela permettrait de regrouper les micro-partis en partis representatifs et significatifs et ainsi l’on habillerait l’echiquier politique du Senegal d’environ 3 a 5 partis politiques legalement constitues.
Ceci ferait place a beaucoup plus de transparence et sur la meme lancee, reduirait les depenses electorales. Cherchons ensemble le Candidat qui passerait en revue de facon transparente, les Grands-Dossiers du Senegal de 1960 a nos jours, afin de combattre de maniere effective et efficiente l’impunite et de restituer Justice aux ayant-droits.
S’il y a un veritable Leader dans la presente Classe politique Senegalaise, il faut bien le chercher dans le cercle restraint des Republicains qui n’ont jamais abandonne le Peuple a la merci, ni du Pouvoir actuel liberal, ni celui precedent socialiste.
La conviction de l’Alliance Panafricaine des Bons Esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui les qualities et les personalites requises pour dignement et efficacement presider aux Destinees du Senegal, se demarquerait purement et simplement des Maniaques du Pouvoir qui ne pensent qu’au partage du Butin, “Bennoo Siggil Senegal” ou “Bennoo Seddoo Senegal”, “Alternance Sopi ou Alter-noce Soupee”.
Les voleurs de la Republique doivent payer de leurs crimes politico-economiques.
“La Patrie ou la Mort, nous vaincrons”. T. Sankara
“La Politique est la gestion saine de la Cite”. PLF
PAPA LATYR FAYE [email protected]
IB, LE CANDIDAT DE CONSENSUS NATIONAL.
LA VOIX DU PANAFRICAIN.
La Devolution monarchique qui est sur toutes les levres aujourd’hui, est une vieille pratique socialiste. Nous ne sommes pas des amnesiques politiques, encore moins des nostalgiques du passe du feu regime socialiste. Abdou Diouf est devenu President de la Republique du Senegal, non pas par accident, ni que le Peuple souverain en avait decide ainsi, mais par simple coup-d’Etat constitutionnel.
Nous avons l’inconditionnelle obligation en tant que Negres et dignes fils et filles du Continent Noir (Afrique) de nous enraciner dans nos valeurs positives avant de nous ouvrir au reste de la Famille de l’Humanite. Nous devons nous sortir de l’enfermement dans lequel les colonialistes, les Puissances de Babel nous ont mis en nous injectant une Instruction qui banalise notre propre Culture et Histoire et nous transforme en “Petits-Blancs”. Cette instruction n’a fait qu’aliener l’homme noir. Aujourd’hui sur le Continent, nos gouvernants pillent sans pudeur aucune, les deniers publiques et s’autoproclament meilleurs que ceux qu’ils gouvernent, parce que tout simplement, ils se pavanent a longueur de journee avec un morceau de tissu autour du coup (cravate) et qu’ils ressemblent plus a leurs Maitres Occidentaux. Acceptons freres et soeurs de vivre Africain, parce que, c’est la seule facon pour nous Negres de vivre libres et dignes. La voie du Salut qui garantit a la fois, la Dignite de l’homme Noir et une Afrique Unie et Indivisible, passe incontournablement par la mise en pratique de la Pensee de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kouameh Kourouma, Cheikh Anta Diop…
• Les Socialistes, avec le fameux Gaston De Fer a leur tete, n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse politico-economique et culturelle.
• Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Positives Negro-Africaines et, marchandent a coup de Papier imprime (cfa…) nos Ames au Diable.
Dans le cas précis du Senegal, les derives du Pouvoir liberal en place, sont dues en majorite a l’opposition fantome et non republicaine. Cette derniere, en boycottant les dernieres legislatives, a laisse le libre choix aux liberaux d’utiliser a leur guise l’Assemblee Nationale, la Cour Supreme et le Conseil constitutionnel pour finalement installer d’une maniere non-moins republicaine, leur Dauphin a la Majistrature Supreme.
Si une telle chose se passait demain, la faute incomberait largement aux adeptes de la Politique de la chaise vide, notamment les partis politiques qui ont benevolement choisi de boycotter les dernieres legislatives, afin de punir le Peuple Senegalais de leur avoir refuse les portes du Palais de la Republique. L’Assemblee parlementaire est le maillon le plus incontournable dans une democratie, surtout directe… Arretons les marchandages et les mascarades politiques.Unissons-nous veridiquement autour de l’essentiel, parce que l’histoire juge toujours ses hommes.
Prenons l’exemple du Senegal,tant qu’on aura pas regle le probleme de la candidature a la majistrature Supreme, la misere des peuples reste sans solution. Le Senegal a une population estimee a 13 millions d’habitants. L’Assemblee Nationale doit voter une loi selon laquelle tout pretendant a la tete de l’Etat, doit pouvoir justifier devant la Commission Independante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhesion du 1/5 des citoyens a son projet de societe. Cela permettrait de regrouper les micro-partis en partis representatifs et significatifs et ainsi l’on habillerait l’echiquier politique du Senegal d’environ 3 a 5 partis politiques legalement constitues.
Ceci ferait place a beaucoup plus de transparence et sur la meme lancee, reduirait les depenses electorales. Cherchons ensemble le Candidat qui passerait en revue de facon transparente, les Grands-Dossiers du Senegal de 1960 a nos jours, afin de combattre de maniere effective et efficiente l’impunite et de restituer Justice aux ayant-droits.
S’il y a un veritable Leader dans la presente Classe politique Senegalaise, il faut bien le chercher dans le cercle restraint des Republicains qui n’ont jamais abandonne le Peuple a la merci, ni du Pouvoir actuel liberal, ni celui precedent socialiste.
La conviction de l’Alliance Panafricaine des Bons Esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui les qualities et les personalites requises pour dignement et efficacement presider aux Destinees du Senegal, se demarquerait purement et simplement des Maniaques du Pouvoir qui ne pensent qu’au partage du Butin, “Bennoo Siggil Senegal” ou “Bennoo Seddoo Senegal”, “Alternance Sopi ou Alter-noce Soupee”.
Les voleurs de la Republique doivent payer de leurs crimes politico-economiques.
“La Patrie ou la Mort, nous vaincrons”. T. Sankara
“La Politique est la gestion saine de la Cite”. PLF
PAPA LATYR FAYE [email protected]
Il ne faut pas faire certains amalgames. Le daara où Ibrahima a appris le coran n’était pas le daara de Sokhna Rokhaya Malick Sy. Elle était notre « ndèy daara », certes, mais le daara était celui de son époux Serigne Medoun Mbaye SAAR.
Je le sais pour y avoir étudié avec et en même temps que Ibrahima.
Wa salaam!!