XALIMANEWS- La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a décompté près 700 prisonniers libérés, depuis jeudi dernier. L’organisation de défense des droits humains, tout en se félicitant de cette dynamique de décrispation de la tension sociale, a émis des recommandations qui participerait davantage à trouver une issue heureuse à la crise.
Dans un premier temps, elle demande à l’Observateur national des lieux de privation des libertés, dont le rôle est, entre autres, de « contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté « , de veiller à ce que de telles pratiques, qui ne sont pas dignes d’un pays dont la Loi fondamentale proclame « le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen », ne restent pas impunies.
Pour la Raddho, il est primordial :« de poursuivre la libération de tous les détenus politiques en vue de consolider la paix sociale et politique ; Cesser toutes les pratiques policières et judiciaires (traitements inhumains et dégradants, voire actes de torture, retours de parquet, refus systématiques des mesures de liberté provisoire par le Procureur de la République qui portent atteinte aux droits fondamentaux des citoyens».
L’organisation de défense des humains s’est, particulièrement, sur le cas des étudiants et élèves qui viennent d’être élargis. Dans ce contexte, elle appelle l’Etat «à prêter une attention particulière à la situation des élèves et étudiants qui viennent d’être libérées et qui ont besoin d’un soutien psychologique et pédagogique pour reprendre rapidement leurs études» et par ailleurs, à «engager rapidement des consultations avec tous les acteurs du secteur de la justice afin de trouver rapidement une solution aux arrestations arbitraires et aux détentions longues et/ou illégales des citoyens».