XALIMANEWS- Au moment où les vagues de libération des détenus politiques se poursuivent, certains de leurs proches, après s’être réjouis des retrouvailles, se posent déjà la question de l’indemnisation. Selon Me Amadou Diallo, interrogé par le journal Les Echos, explique : « l’ors qu’il n’y pas de jugement, on ne peut pas parler d’indemnisation ». En d’autres termes, les détenus, de la crise politique de mars 2021 à janvier 2024, ne seront pas dédommagés après même si d’aucuns, parmi eux, ont perdu leur activité.
Me Diallo explique qu’aucune indemnisation n’est pour le moment envisageable. « L’indemnisation n’est envisageable qu’à la suite de l’épuisement de la procédure. C’est quand la personne a été par exemple relaxée ou acquittée et qu’elle est fait l’objet d’une détention d’une certaine durée. Donc à priori lors qu’il n’y a pas de jugement, on ne peut parler d’indemnisation parce qu’il faut savoir qu’il s’agit de liberté provisoire. Et qu’en principe, les procédures sont toujours en cours », a t-il souligné.
Pour la robe noire, il y a, toutefois, une possibilité qui s’offrent à ces détenus. «Aujourd’hui, le combat de ces détenus politiques libérés, c’est de mettre la pression sur la justice pour qu’ils soient jugés. À la suite de ces jugements, s’ils sont acquittés, ils peuvent saisir la Cour suprême pour une indemnisation », a précisé l’avocat.
J’aimerai que l’on envoie la statistique sur les montants , les nombres des indemnisations qui ont ete deposes et qui ont aboutis. Il ne faut pas que les détenus perdent du temps et de l’argent dans ce processus, tout le monde connait les delais de la cour supreme et il faut obligatoirement un avocat pour les voir.