XALIMANEWS-Plusieurs personnes détenues dans le cadre des enquêtes liées aux tensions politiques des trois dernières années ont été libérées sous mandat de dépôt, dans le cadre de la politique de décrispation de l’espace politique. Cette vague de libérations devrait se poursuivre, selon Les Échos.
Selon le même journal, certains de ces anciens détenus espèrent obtenir une indemnisation en réparation du préjudice qu’ils estiment avoir subi pendant leur détention prolongée. Cependant, cette perspective pourrait être décevante. L’avocat spécialisé en droits de l’homme, Me Amadou Diallo, rappelle que l’indemnisation n’est envisagée qu’après l’épuisement de la procédure judiciaire. Cela signifie qu’elle intervient après un jugement de relaxe ou d’acquittement, à condition que la personne ait été détenue pendant une période significative. En l’absence de jugement, lorsque la détention est provisoire et que les procédures judiciaires sont en cours, il n’est pas possible de demander une indemnisation.
Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur procès s’ils souhaitent obtenir réparation. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent alors saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. En revanche, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême.