XQLIMANEWS-En république démocratique du Congo, des cadres du pouvoir accusent l’ancien président Joseph Kabila, disparu des radars depuis près de deux mois, de soutenir les rebelles du M23, qui contrôlent une partie de la province du Nord-Kivu.
Absent de son pays depuis près de trois mois, l’ancien président fait preuve d’un mutisme qui caractérise son comportement.et conserve le silence qui le caractérise. Cependant, Joseph Kabila est pointé du doigt par l’administration de son successeur, Félix Tshisekedi, rapporte le journal Le Monde. Depuis fin mars, la pression contre le « raïs », comme le surnomment ses partisans, s’est même accentuée. A en croire le pouvoir, il serait le parrain « derrière la guerre qui sévit dans l’est du pays ».
« Il y a parmi nous ceux qui sont corrompus et incités à la trahison, parfois par nos propres politiciens […] C’est grave ! », a-t-il lancé le général Christian Tshiwewe, chef d’état-major des armées, mettant en garde les soldats et policiers qui sont sous ses ordres, le lundi 15 avril, lors d’une « causerie morale » au camp de Kokolo.
sans citer le nom de l’ancien président. Avant le défilé, plusieurs officiers – dont l’identité et le nombre demeurent inconnus – avaient été arrêtés à plus de 2 000 km de là, à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga et fief de Joseph Kabila.